La manifestation des parents d’élèves exclus du baccalauréat prévue hier devant le ministère de l’Education nationale à El Mouradia n’a pas eu lieu.
Un dispositif sécuritaire déployé sur les lieux les a empêchés de regagner le siège du ministère. Les parents contestataires projetaient de protester contre la décision ministérielle portant exclusion d’une année de tous les élèves accusés d’avoir triché lors des épreuves de philosophie pour les classes littéraires.
Rejetant vivement les conclusions de la commission ministérielle chargée d’étudier les demandes de recours introduits par les concernés, ils revendiquent la révision de cette décision qu’ils qualifient d’injuste. Ils comptent dans cet objectif solliciter le premier magistrat du pays.
Ils reprochent à la commission, dite «neutre», l’opacité de son travail traduit par les résultats de ses études portant généralisation de la sanction pour tous les élèves sans exception.

Cette sanction est «inconcevable», selon les parents des concernés qui affirment que «sanctionner la majorité des élèves signifie le non-traitement de leurs dossiers au cas par cas».
Pour sa part, la coordination des élèves exclus du bac, créée récemment, insiste sur la suppression des sanctions prononcées et l’organisation d’une deuxième session afin, selon elle, de sauver l’avenir de ces élèves.
Karima Adjemout