Abdelkrim Zerzouri

En tout cas, pour les organisateurs, « c’est une expérience qui a donné une maturité au festival pour survivre aux contrecoups de cette phase transitoire ». C’est pourquoi, disent-ils, « nous avons placé cette 15e édition sous le signe de la résistance ». Une « résistance » aux turbulences traversées par l’ensemble des festivals d’Algérie au moment où l’ancien modèle de festivals devenu obsolète tarde à céder la place à un nouveau modèle basé sur le professionnalisme et la rentabilité économique et culturelle, au service du développement local, peut-on relever dans le dossier de presse du festival, qui nous a été communiqué par M. Nouri Nesrouche, l’un des organisateurs qui a toujours respiré l’air de ce festival.
« A ce titre, nous estimons que tous les efforts pour garantir sa pérennité ont été déployés, preuve en est, Dimajazz s’est taillé une place parmi les rendez-vous internationaux du jazz », soulignent les termes du dossier presse. Cette 15e édition du festival Dimajazz rendra hommage à feu Adel Merrouche, membre fondateur du Dimajazz, disparu en 2007, et à Djamel Allam, disparu en 2018, « auquel nous sommes redevables pour le soutien moral et effectif qu’il nous a témoigné en 2005, lorsqu’il a été parrain du festival », soulignent les organisateurs du festival. Le public qui viendra de Constantine et de toute l’Algérie aura rendez-vous au théâtre Hadj Mohamed Tahar El Fergani, du 18 décembre au 22 décembre, à partir de 19h, avec un programme de musique charmeur, comme le sont les artistes connus ou qu’on va connaître et qui vont se produire durant 5 jours, les Karim Ziad, Anis Abdelhak, Samira Brahmia, Bahdja, Ithrene, Lehmann Brothers, Garage Band, BB Blues.
