L’Algérie a des potentialités touristiques importantes. C’est un fait. Le défi aujourd’hui est de soigner l’image de marque du pays. Une stratégie solide de développement du secteur est la clé, estiment les premiers responsables de ce département.
Face aux enjeux de la mondialisation, les grandes lignes de la stratégie de développement durable à l’horizon 2013 ont été définies.
Cette stratégie s’articule autour du choix des produits touristiques à développer, de la détermination des objectifs à atteindre, de la définition du contenu du programme d’action préconisée et de la détermination des impacts socio-économiques attendus.Concernant le premier axe, le développement des divers produits ne relève pas d’option intuitive, mais bien de l’appréciation des demandes aussi bien internes qu’externes. C’est ainsi que la diversification de l’offre touristique et de nouvelles activités touristiques constituent, désormais, des choix stratégiques, estiment des responsables de ce secteur. A ce titre, la satisfaction de la demande touristique diversifiée et exigeante nécessite l’entreprise d’actions simultanées permettant d’offrir une gamme de produits touristiques sans cesse en évolution, à travers, notamment, l’innovation de produits nouveaux et la mise en valeur en particulier des produits suivants : le saharien, le balnéaire, les congrès et conférences, le thermal, la thalassothérapie et la balnéothérapie, le culturel et le cultuel, le sport, la détente et les loisirs. La redynamisation du secteur du tourisme reste assujettie aux capacités de progresser dans la mise en œuvre des choix fondamentaux de son développement et des objectifs aussi bien qualitatifs que quantitatifs à atteindre. Parmi ces objectifs, il y a lieu de citer essentiellement ceux relatifs à la valorisation des potentiels naturel, culturel, cultuel et civilisationnel, l’amélioration de la qualité des prestations touristiques, l’amélioration de l’image touristique de l’Algérie et l’intégration de ses produits dans les circuits et réseaux internationaux de commercialisation du tourisme, l’amélioration des performances du secteur du tourisme, à travers notamment le partenariat en management, la réhabilitation des établissements hôteliers et touristiques, la contribution au développement local, la préservation de l’environnement et des espaces fragiles pour l’expansion de l’écotourisme, la satisfaction des besoins de la demande nationale sans cesse croissante.Pour ce qui est des objectifs quantitatifs, le ministère du Tourisme focalise sur l’accroissement des flux touristiques. Les responsables de ce secteur tablent sur 3 100 000 touristes, dont 1 900 000 étrangers à l’horizon 2013. Il s’agit d’une projection minimale qui doit être revue et corrigée à la hausse compte tenu des indicateurs d’activités touristiques annonçant une forte reprise et une croissance très soutenue du secteur à court terme.
Samia A.
