Présumé auteur d’une violente agression, le malfaiteur « Hicham El-Wahrani » arrêté à Chlef (Vidéo)

Présumé auteur d’une violente agression, le malfaiteur « Hicham El-Wahrani » arrêté à Chlef (Vidéo)
Fin de cavale pour le dénommé “Hicham El Wahrani”, auteur présumé d’une violente agression filmée à Tipaza.

La Gendarmerie nationale a réussi à capturer le malfaiteur en fuite, connu sous le nom de « Hicham El-Wahrani ». Il sera bientôt présenté devant les instances judiciaires compétentes.

La fin de la semaine écoulée, une vidéo a circulé sur les réseaux sociaux montrant un jeune homme victime d’une agression physique et sexuelle par un gang dans un quartier précaire de Bousmail, dans la wilaya de Tipaza. C’est l’un des membres du gang qui a filmé la scène, où on voit la victime subir des tortures.

La vidéo a choqué les internautes et tout le monde s’est mobilisé pour arrêter le principal auteur, connu sous le nom de « Hicham El-Wahrani », réputé aussi pour avoir semé la terreur dans son quartier. Ce dernier, a pris la fuite juste après la publication de la vidéo sur les différents réseaux sociaux.

C’est en ce début de soirée qu’il a été arrêté entre les deux wilayas Ain Defla et Chlef, plus exactement à proximité du chemin de fer de la région Dahamnia, dans la commune d’Oued Fodda (wilaya de Chlef).

Selon plusieurs médias, ce sont des citoyens qui ont réussi à appréhender le malfaiteur. Ils l’ont ensuite au poste de la Gendarmerie nationale le plus proche, relevant de la brigade d’El-Attaf, dans la wilaya d’Aïn Defla. Il a été transféré dans la foulée par les gendarmes vers l’hôpital de Sidi Bouabida afin d’y subir les examens médicaux de routine.

Après l’achèvement des procédures médicales, le criminel en fuite a été conduit, il y a quelques instants, de l’hôpital de Sidi Bouabida vers le siège de la brigade de la Gendarmerie d’El-Attaf pour un premier interrogatoire. Il sera bientôt présenté devant les instances judiciaires compétentes.

Reprise de l’application de la peine de mort en Algérie ?

Les propos du président de la Cour de Béjaïa, Mustapha Smati, annonçant une possible reprise de l’application de la peine de mort en Algérie, ont provoqué une vive réaction médiatique et sociale. Le magistrat a indiqué que cette mesure pourrait concerner les affaires d’enlèvement d’enfants et de trafic de drogue en milieu scolaire, s’appuyant sur les engagements exprimés récemment par le président Abdelmadjid Tebboune lors de l’ouverture de l’année judiciaire.

Ces déclarations, largement relayées par la presse, ont été interprétées par de nombreux citoyens comme le signal d’un retour imminent des exécutions capitales, gelées depuis 1993. Face à la polémique, une source gouvernementale citée par El Khabar a tenu à apporter des précisions, soulignant qu’aucune décision officielle n’a encore été prise. Selon cette source, la question reste pour l’instant au stade de la réflexion et de l’orientation politique, sans application concrète.

En dépit du moratoire sur les exécutions, l’Algérie continue à prononcer des peines de mort, bien que non exécutées depuis plus de trois décennies. Le débat sur une éventuelle levée de ce gel refait ainsi surface, notamment pour les crimes jugés particulièrement graves, et semble désormais s’installer au cœur des discussions judiciaires et politiques du pays.