Pressenti comme successeur de Belmadi, Bougherra donne sa réponse

Pressenti comme successeur de Belmadi, Bougherra donne sa réponse

Madjid Bougherra successeur de Djamel Belmadi à la tête de la sélection nationale A ? C’est la question que se posent tous les Algériens. Mais l’actuel sélectionneur des locaux ne pense guère à la succession de son ami.

Madjid Bougherra a réussi à se frayer un chemin vers la gloire avec la sélection nationale A’. Après avoir décroché la Coupe Arabe FIFA en 2021, il est en passe de réaliser un autre exploit au CHAN-2022. En effet, il est à 90’ du titre africain, à l’occasion de la finale qui opposera sa bande au Sénégal, prévue samedi le 4 février au stade Nelson Mandela.

Il faut dire que l’ancien défenseur des Verts a fait ses preuves comme entraineur. Nombreux sont ceux qui le qualifient comme le digne successeur de Djamel Belmadi à la tête de la sélection nationale A. Apparemment, Bougherra n’y pense pas pour le moment.

« Vous pouvez m’oublier pendant les 4 ou les 5 prochaines années »

Lors de la conférence de presse d’après-match face au Niger, Madjid Bougherra a été interrogé s’il a pour ambition de prendre en main la tête de la barre technique de l’EN A. Il affirme qu’il n’y pense même pas, tout en se montrant reconnaissant envers Djamel Belmadi qui l’a beaucoup aidé depuis le début de sa carrière d’entraineur.

« Je dois un grand respect à Djamel Belmadi. C’est grâce à lui que je suis devenu entraineur. Je n’oublierai jamais ce qu’il a fait pour moi à Duhail au Qatar. C’est lui qui m’a ouvert les portes de la sélection nationale A’ après tout ce que j’ai vécu à Al-Fujaïrah. Il m’a beaucoup appris, c’est mon grand frère, je lui serai toujours reconnaissant ». Dira-t-il d’emblée.

Le sélectionneur national A’ ne s’est pas arrêté là. Il demande aux Algériens de l’oublier pour les quatre ou cinq prochaines années, c’est-à-dire jusqu’au terme du contrat de Belmadi. « Je travaille avec Belmadi en étroite collaboration. On fait en sorte de rendre le peuple algérien heureux. Franchement, on a un super coach. Vous pouvez m’oublier pour les quatre ou les cinq prochaines années, ça c’est sûr. Moi, je dois encore apprendre ». Voilà ce qui est désormais clair, net et précis.