Présidentielles 2014, Sept candidats annoncés

Présidentielles 2014, Sept candidats annoncés

Ils sont sept à avoir déclaré officiellement leur intention de briguer un mandat présidentiel en 2014.

Les derniers en date sont Sofiane Djillali, président du parti « Djil djadid » et Yasmina Khadra, de son vrai nom Mohammed Moulessehoul, directeur du centre culturel algérien à Paris mais aussi écrivain.

Toutefois, aucun des deux n’a décliné le programme politico-économique qu’il compte présenter pour faire la campagne électorale.

Le premier à avoir annoncé sa candidature est Ahmed Benbitour, ex-chef du gouvernement. Ali Benouari en fera de même quelque temps plus tard. L’ex-ministre délégué au Budget à l’époque où Sid Ahmed Ghozali était chef du gouvernement vit en Suisse et possède la nationalité helvétique. A six mois de l’échéance présidentielle, il n’a pas encore décidé de rentrer au pays, pas plus qu’il a annoncé sa demande de se voir déchu de la nationalité suisse. Rachid Nekkaz est un autre postulant à la magistrature suprême. Ce franco-algérien qui défend dans l’Hexagone la veuve et l’orphelin a officiellement demandé aux autorités françaises de le déchoir de sa nationalité pour se conformer à la Constitution algérienne qui exige que le candidat aux présidentielle soit de nationalité algérienne d’origine. Il est financier et économiste et est établi à Londres. Kamel Benkoussa, inconnu du grand public a affiché son intention de briguer le mandat présidentiel. Lors d’une conférence qu’il a animée en juin dernier à Constantine, dont il est originaire, M. Benkoussa n’a pas caché son intention d’entrer dans la course et «prêt à relever le défi si le peuple algérien veut d’une équipe dirigeante jeune et compétente ». Et si derrière ma candidature il y a un mouvement national. » Il semblerait que beaucoup ont compris que postuler à la magistrature suprême ne requiert pas de diplômes doctorants. C’est ce que pense ce chauffeur-routier établi en France après avoir fait l’école inter-armes de l’académie de Cherchell. Madjid Mezghenna croit dur comme fer que qui ne tente rien n’a rien. Il a déclaré avoir des axes de travail et des idées pour sortir l’Algérie « de sa détresse ». Cela étant, si l’on excepte Sofiane Djillali dont la candidature sera portée à bout de bras par son parti politique, il n’est pas de même pour les autres. Ce d’autant qu’il va falloir réunir les 60.000 signatures de citoyens, inscrits sur les listes électorales dans plus de 25 wilayas du pays. Surtout quand on sait que les chefs de partis qui se sont présentés aux présidentielles de 2009, soutenus par leurs bases respectives ont eu tout le mal du monde à réunir les paraphes des citoyens. Lesquels devront se déplacer devant un officier d’état civil pour légaliser l’imprimé portant leur signature. Or, il se trouve que pour les expatriés, cela relèvera de l’impossible en ce sens qu’ils sont d’illustres inconnus pour la majorité des Algériens. A moins que leurs candidatures ne soient que des effets d’annonce, histoire de sortir de l’anonymat.

Faouzia Ababsa