Le président de la Commission nationale de supervision de l’élection présidentielle (CNSEL) du 17 avril 2014, Lachemi Brahmi, a procédé jeudi à l’installation des treize sous-commissions locales de la CNSEL au niveau de la wilaya d’Alger.
Lors d’une cérémonie organisée à cet effet au siège de la Commission centrale, au Palais des Nations, en présence de walis délégués et de présidents d’APC, M. Brahmi a précisé que l’installation des autres sous-commissions dans le reste des wilayas, se fera la semaine prochaine.
Dans une allocution, M. Brahmi a mis en relief la nécessité pour les magistrats membre de la CNSEL et de ses 73 sous-commissions locales, de « participer à l’ancrage des principes de la démocratie et à la consolidation des fondements de l’Etat de Droit ».
« Les magistrats sont conscients du poids de la responsabilité qui leur incombe à l’égard de la Nation et face à l’Histoire », a-t-il souligné, assurant que ces derniers « oeuvreront, sans relâche, à accomplir au mieux ce devoir national dans le cadre des attributions qui leur sont conférées dans le respect des principes de Justice et d’équité, à appliquer la loi et à se conformer à la conduite du magistrat fidèle aux principes de la Justice ».
« Dans leur supervision du déroulement du processus électoral, les magistrats membres de la CNSEL sont, essentiellement, habilités à s’assurer de la conformité de ce processus aux dispositions de la loi organique relative au régime électoral et aux textes d’application y afférents », a-t-il souligné.
Le président de la CNSEL a estimé important de « faire preuve de neutralité et d’indépendance et d’être présent au niveau de toutes les circonscriptions électorales y compris celles ou doivent voter les membres de notre communauté établie à l’étranger », ajoutant que les lois régissant l’action de la CNSEL « habilitent cette dernière à assurer la supervision de l’élection présidentielle et à trancher tout dépassement susceptible d’entamer la crédibilité et la transparence du processus électoral ».
La supervision de l’élection par des magistrats « répond au souci de réunir les garanties offertes aux candidats et aux partis, en commençant par faciliter la présence de leurs représentants au niveau des centres et bureaux de vote jusqu’à la remise des procès-verbaux des résultats », a assuré M. Brahmi, ajoutant que ces garanties « sont à même d’assurer la transparence, la crédibilité et la régularité de cette élection ».
Créé par la loi organique 12-01 du 12 janvier 2012 relative au régime électoral, la CNSEL, récemment installée, est composée de trois cents soixante-deux (362) magistrats de la Cour suprême, du Conseil d’Etat, des Cours et tribunaux, désignés en vertu du décret présidentiel 14-09 du 17 janvier 2014.
En plus de la Commission centrale, la CNSEL est dotée de 73 sous-commissions locale, dont 69 à l’intérieur du pays et 4 à l’étranger (Paris, Marseille, Tunis et Washington).