Présidentielle: Rebaïne attend la convocation du corps électoral

Présidentielle: Rebaïne attend la convocation du corps électoral

AHD 54 attend la convocation du corps électoral pour décider de sa participation ou pas à la prochaine élection présidentielle. Fawzi Rebaïne estime qu’il n’y a aucune raison valable pour décider du report des élections du mois d’avril prochain.

Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – AHD 54 n’a pas encore tranché par rapport aux prochaines élections, mais le parti n’exclut pas non plus sa participation. Le président du parti AHD 54, qui a animé une conférence de presse hier à Alger, a indiqué que son parti attend la convocation du corps électoral par le président de la République pour pouvoir prendre une décision au sujet de sa participation. «Nous avons des représentants au niveau des wilayas et c’est eux qui vont décider si le parti ira ou non aux élections, une fois le corps électoral est convoqué», a souligné Fawzi Rebaïne.

Il ne reste pas beaucoup de temps à ce rendez-vous, le parti sera-t-il prêt ? Le temps ne semble pas faire peur au président du parti. Rebaïne a expliqué que son parti, qui a déjà participé à trois reprises par le passé à l’élection présidentielle, a acquis une expérience dans le domaine.

«Il n’y a rien qui peut nous faire peur, nous avons de l’expérience puisque nous avons déjà participé trois fois à la présidentielle, donc nous connaissons très bien les mécanismes que nous devons suivre en cas de notre participation ou non même en si peu de temps», a expliqué le conférencier.

Ne pense-t-il pas, comme le présagent certains, qu’il y aurait un report des élections ? Rebaïne estime qu’il n’y a aucune raison valable pour prononcer un report des élections. Pour lui, ce qui se dit actuellement à ce sujet reste «des interprétations et des appréciations partisanes sans plus». «S’il y a vraiment quelque chose qui empêcherait qu’il y ait des élections, le pouvoir doit l’annoncer», a souligné le président de AHD 54. Evoquant, toutefois, la signature, par le Président, de la loi de finances 2019, M. Rebaïne qualifie la situation d’«anormale».

«Tout le monde sait qu’il est malade et qu’il ne peut plus gérer le pays, le Conseil constitutionnel doit intervenir mais, malheureusement, il ne bouge pas», a indiqué le conférencier.

D’ailleurs, selon lui, l’armée ne doit pas non plus s’impliquer dans la politique «comme elle le fait actuellement en soutenant le pouvoir en place». «C’est malheureusement le cas, depuis 62», dit-il.

S. A.