Depuis le lancement de la campagne électorale des présidentielles du 17 avril prochain, la Commission nationale de supervision de ce scrutin (CNSEL) a statué sur 23 notifications liées essentiellement à l’affichage anarchique en rapport avec la campagne électorale, a indiqué le vice-président de la CNSEL, Abdelwafi Khelifi.
Selon Khelifi, ces notifications ont été enregistrées par les membres de la CNSEL et leurs auxiliaires au niveau national sur la base de procès-verbaux après la constatation d’infractions aux dispositions de la loi organique portant régime électoral.
La plupart des notifications portent sur « l’affichage en dehors des emplacements réservés légalement à cet effet ou en dehors des heures autorisées », a-t-il fait savoir.
En vertu de la loi, les candidats sont tenus de « coller leurs affiches dans les espaces attribués à chacun d’entre eux entre 7h00 et 20h00 tout au long de la campagne électorale ».
Rappelant que « certaines infractions sont passibles de peines de prison et d’amendes en vertu de la loi organique portant régime électoral », le responsable a affirmé que « l’affichage anarchique ne fait pas partie de ces infractions ».
La CNSEL a, par ailleurs, reçu une plainte de la Commission nationale indépendante de surveillance de l’élection présidentielle (CNISEL) sur une tentative de violation de la permanence du candidat Abdelaziz Belaïd à Blida par des inconnus qui ont « tenté de défoncer la porte du siège de la permanence », a indiqué Khelifi.
La CNSEL a également été saisie par la CNISEL concernant « l’arrachage par des inconnus des panneaux d’affichage réservés aux candidats à la présidentielle dans un village de la commune d’Aïn Turk dans la wilaya de Bouira ».
La CNSEL a décidé d’en informer le procureur général de Bouira pour que les mesures pénales appropriées soient prises contre cet acte de sabotage, a-t-il précisé.