Présidentielle/Bengrina : La Grande Poste n’est pas l’Algérie (porte-parole)

Présidentielle/Bengrina : La Grande Poste n’est pas l’Algérie (porte-parole)

Hocine Salah, le président du Mouvement El Bina et représentant d’Abdelkader Bengrina, candidat à la Présidentielle, était l’invité de la rédaction de la Radio Chaîne 3.

L’homme politique fait écho à la déclaration du candidat qui se dit « convaincu » qu’il sera « le prochain président de la République ». Une conviction, qu’il partage donc, mue par la jeunesse de l’équipe de campagne de Bengrina et la richesse de son programme.

Ce dernier en veut pour preuve le fait qu’il n’ait pas figuré dans aucun staff gouvernemental d’Abdelaziz Bouteflika, si ce n’est les 6 premiers mois de sa présidence, au bout desquels l’homme politique avait déposé sa démission.

Il rompra ainsi, promet Hocine Salah, avec la « gouvernance individuelle » des deux dernières décennies. Cette gouvernance avait engendré une corruption financière et une tyrannie politique, développe-t-il en déplorant l’élection dans des circonstances « malhonnêtes » des représentants qui finissent par ignorer les doléances des citoyens. D’où leur manque de confiance, qu’il s’agit de restaurer.

L’élection, seule solution

Le porte-parole a, par ailleurs, affirmé l’inexistence de solution pour l’Algérie sinon la voie électorale. Car autrement, « on ferait que perdurer la crise et donner plus de temps à Bedoui et Bensalah, qui sont rejetés pour tout le monde ».

« Dans cette situation de statu quo, l’Algérie se fragilise de jour en jour, politique, économiquement et sécuritairement. »

Il a estimé, dans le même contexte, que les opposants à la tenue des élections se résumaient aux 3.000-5.000 manifestants qui se rassemblent à la Grande Poste d’Alger, et qui ne représentent pas toute l’Algérie. Le Hirak dans le reste des wilayas, soutient-il, veut « aller vers l’élection, aller vers la stabilité ».

Revenant sur une préoccupation majeure du Mouvement El-Bina, Hocine Salah a justifié l’intérêt tout particulier apporté au célibat des femmes. En effet, pour l’homme politique islamiste, la femme a vocation à devenir une mère, qui a tout intérêt à se marier jeune afin qu’elle qu’elle puisse enfanter dans les meilleures conditions.

Grandes lignes économiques

À l’instar de ses concurrences dans la course présidentielle, le candidat Bengrina compte récupérer l’argent volé « où qu’il se trouve », affirme son porte-parole. Par rapport à l’informel, qui représente quelques 50 milliards de dollars, une démarche qui diffère de la réprimande sera préférée, en « sécurisant » les opérateurs qui y exercent. Révision de fiscalité, investissement dans l’agriculture et les énergies renouvelable, et promotion de l’industrie agroalimentaire qui figurent en outre dans le volet économiques de son programme.

L’expert en management commercial soutient qu’un décollage économique sera ainsi possible en l’espace d’un an. Suite à quoi, à moyen terme, le Gouvernement s’attellerait à instaurer « un modèle de croissance global ».

L’homme politique fait écho à la déclaration du candidat qui se dit « convaincu » qu’il sera « le prochain président de la République ». Une conviction, qu’il partage donc, mue par la jeunesse de l’équipe de campagne de Bengrina et la richesse de son programme.

Ce dernier en veut pour preuve le fait qu’il n’ait pas figuré dans aucun staff gouvernemental d’Abdelaziz Bouteflika, si ce n’est les 6 premiers mois de sa présidence, au bout desquels l’homme politique avait déposé sa démission.

Il rompra ainsi, promet Hocine Salah, avec la « gouvernance individuelle » des deux dernières décennies. Cette gouvernance avait engendré une corruption financière et une tyrannie politique, développe-t-il en déplorant l’élection dans des circonstances « malhonnêtes » des représentants qui finissent par ignorer les doléances des citoyens. D’où leur manque de confiance, qu’il s’agit de restaurer.

L’élection, seule solution

Le porte-parole a, par ailleurs, affirmé l’inexistence de solution pour l’Algérie sinon la voie électorale. Car autrement, « on ferait que perdurer la crise et donner plus de temps à Bedoui et Bensalah, qui sont rejetés pour tout le monde ».

« Dans cette situation de statu quo, l’Algérie se fragilise de jour en jour, politique, économiquement et sécuritairement. »

Il a estimé, dans le même contexte, que les opposants à la tenue des élections se résumaient aux 3.000-5.000 manifestants qui se rassemblent à la Grande Poste d’Alger, et qui ne représentent pas toute l’Algérie. Le Hirak dans le reste des wilayas, soutient-il, veut « aller vers l’élection, aller vers la stabilité ».

Revenant sur une préoccupation majeure du Mouvement El-Bina, Hocine Salah a justifié l’intérêt tout particulier apporté au célibat des femmes. En effet, pour l’homme politique islamiste, la femme a vocation à devenir une mère, qui a tout intérêt à se marier jeune afin qu’elle qu’elle puisse enfanter dans les meilleures conditions.

Par ailleurs, l’abrogation de la loi « 51/49 » régissant l’investissement étranger n’est pas écartée par le candidat islamiste. Salah évoque une révision après une consultation approfondie d’experts. « Pourquoi la maintenir, alors qu’on n’a pas vu son impact sur l’économie algérienne ? », s’interroge ainsi le représentant de Bengrina.

Samy B.