Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia a indiqué samedi à Alger que la candidature du Président Abdelaziz Bouteflika à l’élection présidentielle du 18 avril 2019 est « le meilleur choix » pour le pôle politique de son parti.
« Notre pôle a opté en faveur du Président Bouteflika et nous réitérons à cette occasion notre appel pour qu’il présente sa candidature pour un nouveau mandat à la magistrature suprême », a indiqué M. Ouyahia lors d’une conférence de presse animée au terme de la 6ème session ordinaire du Conseil national du RND, précisant que « l’opposition est libre de s’exprimer à ce sujet ».
Répondant à une question relative à une « éventuelle candidature du Président Bouteflika par rapport à son état de santé », le SG du RND a précisé que « le problème de l’opposition avec le chef de l’Etat ne date pas d’aujourd’hui », faisant observer que « le peuple a toujours soutenu le Président » lors des précédents mandats.
Il a ajouté qu’ »au cas où le Président se porte candidat, ce n’est pas lui qui va animer sa campagne électorale en raison de son état de santé », précisant que « le peuple connait parfaitement le Président et a déjà voté pour lui en 2014 ».

M. Ouyahia s’attend à ce que M. Bouteflika annonce sa candidature à l’élection présidentielle du 18 avril à travers un message au peuple.
S’agissant de la candidature à la présidentielle d’un officier supérieur à la retraite de l’Armée nationale populaire, M. Ouyahia a indiqué son parti qui soutient le Président Bouteflika, n’y voit « aucun souci », rappelant que c’est le Conseil constitutionnel qui tranchera en dernier ressort.
Par ailleurs, M. Ouyhaia a indiqué que la transparence des prochaines élections présidentielle sera assurée par un mécanisme de contrôle et de surveillance interne, appuyé par des observateurs internationaux, rappelant que les précédents scrutins étaient « acceptables sur le plan de la transparence ».
Dans un autre registre, le secrétaire général du RND a estimé que l’évocation du consensus national « ne signifie pas qu’il y a une crise politique, mais cela exige davantage de mobilisation pour relever les différents défis économiques ».