Présidentielle 2014: les candidats jettent toutes leurs forces dans la bataille en cet avant-dernier jour de campagne

Présidentielle 2014: les candidats jettent toutes leurs forces dans la bataille en cet avant-dernier jour de campagne

Les candidats et leurs représentants à la présidentielle du 17 avril, ont jeté, samedi, avant-dernier jour de la campagne, toutes leurs forces dans la bataille pour convaincre les électeurs de se rendre massivement aux urnes le jour J, tandis que les électeurs algériens établis à l’étranger ont commencé à affluer nombreux, vers les bureaux de vote.

A Annaba, Abdelmalek Sellal, directeur de campagne du candidat Abdelaziz Bouteflika, a emandé aux électeurs de « se rendre en masse le jour du scrutin pour choisir l’homme de la stabilité et de la continuité qui a rendu aux Algériens leur dignité et leur fierté ».



Il a également, loué la « présence en force », de l’assistance à son meeting, qui constituait, à ses yeux, « une gifle à tous ceux qui veulent jeter le doute et la suspicion sur la force de l’Algérie et sa capacité à relever les défis ».

Sellal s’est étalé sur le bilan du président sortant, qui a notamment, a-t-il souligné, réussi à bâtir une armée « forte, moderne et professionnelle » capable de défendre la nation et de faire face à toutes les menaces qui guettent le pays, relevant que la réduction du délai du service national à 12 mois était « le résultat de cet effort ».

Pour sa part, le candidat Moussa Touati, du Front national algérien (FNA), a assuré ses supporters, à Blida, que son parti n’envisageait pas de se retirer de la course à la présidentielle, même si, selon lui, le prochain scrutin « ne sera ni honnête ni transparente ».

« Nous avons choisi la confrontation pour faire face à un pouvoir rejeté par le peuple », a-t-il expliqué, proposant aux boycotteurs et à l’opposition soit de « déserter les bureaux de vote » le jour du scrutin, soit de « sortir et voter en masse pour dire non à ce pouvoir et le pousser à partir ».

Il a précisé que par cette action,il aspirait à « recouvrer la souveraineté du peuple et édifier un Etat de droit où la démocratie, la justice sociale et l’égalité des chances seront garanties ».

M. Touati, qui a émis des réserves sur « l’utilisation de l’argent sale ayant permis à des candidats de remplir les salles et de payer leurs supporters », a réaffirmé son rejet d’une éventuelle période de transition après le 17 avril ou d’une amnistie générale.

De son côté, le candidat Fewzi Rebaïne, du parti Ahd 54, qui battait campagne à Alger, a appelé les électeurs à accorder sa « chance » à l’opposition pour gérer le pays, estimant le temps venu pour que accède au pouvoir en Algérie.

Il a affirmé à cet égard, que « pour cela, il faudrait aller « voter massivement le jour du scrutin ».

Evoquant le début du vote des électeurs algériens établis à l’étranger, le candidat a déploré « l’absence de la presse nationale, sur les lieux », estimant que sa présence dans les bureaux « aurait pu nous faire part de la réalité des choses sur le terrain.

Or, les Algériens installés à l’étranger, qui ont commencé à s’exprimer samedi, ont afflué aux différents bureaux de vote ouverts jusqu’à jeudi prochain, par les représentations diplomatiques algériennes à travers le monde, selon les envoyés spéciaux de l’APS.

Ils sont plus d’un million d’électeurs inscrits représentant près de 5% de l’électorat national, dont la majorité sont établis en France, et qui choisissent le futur président de la République, dans les 398 bureaux de vote ouverts à cet effet.