« Dans un contexte international et régional très difficile, nous avons besoin de l’expérience et de la clairvoyance de Abdelaziz Bouteflika, car l’intérêt de l’Etat doit être au-dessus de toute autre considération », a-t-il précisé.
C’est officiel. Abdelaziz Bouteflika est candidat à l’élection présidentielle. « Par cette candidature, Bouteflika répond favorablement aux sollicitations insistantes de citoyens et citoyennes algériens à se présenter à l’élection présidentielle. Des appels qu’on nous a adressés dans les 46 wilayas que nous avons visitées. Sa conscience l’a poussé à accepter à se porter candidat », a indiqué, hier, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans une rencontre avec la presse en marge de la conférence africaine sur l’économie verte à Oran.
Le Premier ministre a rappelé, dans ce sillage, les réalisations du président de la République en matière de sécurité et de développement. « Dans un contexte international et régional très difficile, nous avons besoin de l’expérience et de la clairvoyance de Abdelaziz Bouteflika, car l’intérêt de l’Etat doit être au-dessus de toute autre considération », a-t-il précisé. M. Sellal a estimé, également, que « l’Algérie a besoin de la vision globale de Bouteflika pour poursuivre les efforts pour son développement et son épanouissement ». « Cela sera sa mission principale s’il est élu, car les réformes politiques, constitutionnelles notamment, poursuit-il, vont se poursuivre, ainsi que celles d’ordre économique ». « Le grand défi à relever est de faire de l’Algérie une force économique.
Grâce aux efforts déployés ces dernières années, l’Algérie a atteint un degré de développement dans tous les secteurs qui fait d’elle une puissance régionale. Mais la situation actuelle de l’Algérie nécessite des réformes supplémentaires. Notre économie n’est certes pas libérale, mais elle est ouverte aux investissements et à tout ce qui peut améliorer et préserver le pouvoir d’achat des citoyens. Nous sommes une nation démocratique et sociale », a-t-il souligné. Et dans un contexte régional difficile, le Premier ministre a relevé que le règlement problématique du Sahel est décisif pour l’Algérie, car de lui dépend la sécurisation de nos frontières.
« Avec tous ces conflits à nos frontières, nous ne pouvons pas nous permettre d’hypothéquer l’avenir de l’Algérie. Abdelaziz Bouteflika est une référence. Nous avons besoin de ses capacités », affirme-t-il.
« Les capacités intellectuelles de Bouteflika sont intactes »
En réponse à une question sur l’état de santé du président de la République et ses capacités à diriger le pays dans le cas d’un quatrième mandat, M. Sellal a affirmé que « l’état de santé du président de la République s’améliore de jour en jour. Ses capacités intellectuelles sont intactes. La preuve, il dirige bien le pays et est reconnu sur la scène internationale. C’est lui qui a rédigé son dernier discours », fait-il savoir.
Quant à la campagne électorale, le Premier ministre a estimé qu’il n’est pas nécessaire qu’Abdelaziz Bouteflika la mène par lui-même. « Il y a des personnes compétentes qui peuvent le faire. Avec ses capacités, et dans le cas d’un quatrième mandat, il pourra gérer le pays le plus normalement du monde. Nous avons besoin de stabilité. Nous devons cesser d’avoir une vison négative du pays et soyons optimistes », a-t-il estimé. Abdelaziz Bouteflika, dit-il, est en symbiose avec le peuple algérien. « Il y a une concurrence, et que le meilleur gagne. La transparence du scrutin est exigée par le président de la République. Quiconque tentera de tricher sera puni conformément à la loi », a-t-il prévenu.
F. B.