Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a affirmé mardi que l’Algérie s’employait depuis plusieurs années à asseoir les bases pour la réalisation de l’égalité entre la femme et l’homme.
« Nous nous employons depuis des années à asseoir les bases pour la réalisation de l’égalité entre la femme et l’homme dans notre pays », a indiqué le président Bouteflika dans une lettre adressée au Congrès international féminin « Pour une culture de paix », organisé à Oran et lue par M. Mohamed Ali Boughazi, Conseiller à la présidence de la République.
« Toute discrimination entre l’homme et la femme ou tentative de mettre les deux en opposition n’est que méprise, Dieu Tout Puissant, en élevant le rang de la femme, nous a épargné le moindre égarement à ce propos », a soutenu le chef de l’Etat.
La présence de la femme à l’école, à l’université, dans les usines, les champs et les établissements civiles et militaires, au Parlement ou au sein du corps judiciaire ou diplomatique « est la matérialisation de notre profonde conviction qu’il n’existe de différence entre l’homme et la femme que dans la manière pour chacun d’eux d’accomplir au mieux sa mission », a-t-il estimé.
« En dépit d’insuffisances que nous devons rattraper dans le futur, nous aspirons à ce que notre pays soit un exemple à suivre dans le domaine de la promotion de la femme dans le respect des valeurs humaines et des préceptes de l’Islam », a ajouté M. Bouteflika.
Cette rencontre de quatre jours est organisée par la Fondation pour le développement méditerranéen « Djanet El Arif », basée à Mostaganem et présidée par Cheikh Khaled Bentounes, et un partenaire étranger, l’ONG « Organisation Internationale Soufie Alawiya » (AISA).