Présentation du plan d’action du gouvernement au Conseil de la Nation, Le gaz de schiste focalise les débats

Présentation du plan d’action du gouvernement au Conseil de la Nation, Le gaz de schiste focalise les débats
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Aujourd’hui, le Premier ministre Abdelmalek Sella a présenté au Conseil de la nation le plan d’action du gouvernement devant être appliqué durant la période allant de 2015 à 2019.

Après l’adoption du plan du gouvernement par les députés, jeudi dernier, c’est au tour des sénateurs de discuter, faire des remarques et poser des questions au Premier ministre sur sa feuille de route pour les cinq prochaines années.

Le vote des sénateurs aura lieu mardi, après les réponses du concerné. L’un des sujets sur lequel Sellal sera interpellé est, sans conteste, celui du gaz de schiste dont l’exploitation en Algérie divise la classe politique, la société civile et les analystes. D’ailleurs, même au sein des ministres la problématique du gaz du schiste n’a pas fait consensus et la décision de recourir à ce type d’énergie semble être prise précipitamment.

C’est ce que se dégage des réponses de la ministre de l’Environnement, Dalila Boudjemaâ, lorsqu’elle a été questionnée sur le sujet, en marge la séance de présentation du plan du gouvernement au Sénat. « Nous allons établir un rapport sur les impacts de l’exploitation du gaz de schiste sur l’environnement. Les avis divergent sur le sujet. Il y a plusieurs études sont en cours d’élaboration», a précisé, prudemment, la ministre de l’Environnement qui semble être plus mesurée que son Premier ministre, Sellal, qui a déclaré que le recours aux gaz du schiste est «inévitable.

Par ailleurs, le ministre du Commerce a voulu être rassurant quant à la disponibilité des produits de large consommation à l’occasion de mois de carême qui devra débuter vers la fin du mois. « Les produits de consommation seront largement disponibles à l’occasion de mois du jeûne », promet Amara Benyounès qui appelle les ménages à ne pas « s’affoler et continuer à consommer comme ils ont l’habitude de la faire».

S’agissant des prix des produits qui risquent de s’enflammer, Benyounès n’a pas exclu cette éventualité. « Les prix dépendent de l’offre et de la demande », s’est contenté de dire le ministre.

Mahmoud Chaal