D. B.

Il s’agit, selon nos sources, des immeubles très vétustes désaffectés, depuis plusieurs années et qui ne sont pas inscrits dans le programme de réhabilitation des immeubles du centre-ville. A ce titre et selon nos sources, l’opération a été lancée à partir du quartier Miramar’ où trois anciennes bâtisses ont été démolies ainsi qu’un grand local d’une société dissoute. Une autre opération a ciblé un immeuble situé sur une des artères adjacentes du boulevard Larbi Ben mhidi.
Nos interlocuteurs indiquent que la priorité a été accordée aux immeubles qui présentent un réel danger pour les passants et pour les immeubles mitoyens. Outre le centre-ville, nos sources indiquent qu’une dizaine d’immeubles désaffectés sont programmés pour la démolition, dans les prochains jours, à Haï Derb. L’opération fait suite aux dernières instructions du wali qui a insisté sur le lancement des démolitions, en perspective de la récupération d’assiettes foncières, et pour barrer la route à d’éventuels squatters.
Des inspections sont effectuées, régulièrement, notamment dans les habitations qui ont été emmurées pour constater si elles ont été de nouveau squattées. Signalons que plus d’une quarantaine d’immeubles, évacués après les derniers relogements, ont été démolis, dans plusieurs quartiers de la ville, depuis le début de l’opération, en 2014. Les démolitions se poursuivent toujours et cibleront plus d’une centaine d’immeubles répartis sur plusieurs quartiers.
Contrairement aux précédentes opérations de relogement, les services de l’OPGI et des APC ont entamé la démolition des immeubles désaffectés. Dans ce contexte et suite au relogement des 400 familles de Haï Snaouber, le site en question a été, entièrement rasé et d’autres actions ont ciblé la cité DNC et Bab El Hamra. De son côté, l’OPGI d’Oran, suite au relogement des occupants des immeubles du vieux bâti, effectué le 21 juin 2014, avait démoli des immeubles évacués dans les secteurs urbains de Sidi El Houari, El Mekkari, El Amir, El Mokrani, Es-Seddikia, Sidi El Bachir et El Badr. Toutefois, les immeubles menaçant ruine, évacués de leurs occupants et non démolis, présentent, actuellement, un grand danger pour la sécurité des riverains et des passagers et risquent de s’effondrer à tout moment.