Présence algérienne » est le nom d’une association à caractère culturel et éducatif activant en Espagne avec pour but de faire connaître la vraie image de l’Algérie à la société espagnole qui ne connaît du pays que la période de « la crise sécuritaire ».
Agréée par le gouvernement espagnol en 2003, « Présence algérienne », se veut un moyen de rapprocher les deux sociétés algérienne et espagnole à travers l’organisation de manifestations culturelles autour des expositions photos, tables rondes et des soirées musicales.
« Notre rôle est de diffuser la culture algérienne et d’essayer, par
conséquent, de rapprocher les deux sociétés algérienne et espagnole, vu que
l’Algérie est complètement méconnue en Espagne », a déclaré à l’APS, mercredi
à Madrid, Mme Souad Hadj-Ali, deuxième responsable de cette association. Elle a expliqué que l’organisation est née après avoir constaté que l’Algérie demeure méconnue au sein de la société espagnole et que la seule chose qu’elle connait d’elle est la « crise sécuritaire ».
« Nous essayons par le biais de notre association qui regroupe également des espagnols de faire connaître notre pays, son patrimoine et sa culture. En d’autre terme, tenter de démystifier tout ce qui rapporte à l’Algérie », a indiqué Mme Hadj-Ali. Intéressées par le travail qu’elle accomplit sur ses terres, « Présence algérienne » est souvent invitée par des associations espagnoles pour faire découvrir l’Algérie à ses adhérents et surtout parler de la place de la femme dans la société.
« Nous nous faisons invités par des associations espagnoles pour non seulement faire découvrir notre patrimoine mais surtout parler de la femme algérienne, sa place dans la société et sa participation active dans la vie politique », a précisé M. Hadj-Ali.
« Présence algérienne », même si elle est à caractére culturel, ne rate pas d’évènements ayant relation avec la guerre d’Algérie. D’ailleurs, à l’occasion du cinquantième anniversaire de l’indépendance, et avec la collaboration de l’Algérie par le biais de son ambassade, une série d’activités est prévue entre le 18 et le 22 juin. « L’ambassade avait sollicité des associations pour voir si elles avaient l’intention de célébrer le cinquantième anniversaire de l’indépendance pour y contribuer à travers une subvention », a-t-elle fait remarquer.
Pour ce faire, la N° 2 de l’association a précisé que son organisation avait déjà terminé son programme. « Présence algérienne » projette ainsi, d’organiser des rencontres d’informations sur la guerre d’Algérie, des expositions de photos et de peinture ainsi que des soirées musicales. Au menu encore de cette association, la projection du film « Saha » qui traite des problèmes actuels de l’Algérie mais surtout de sa jeunesse. « Nous considérons que la jeunesse a été un peu oubliée, c’est la raison pour laquelle nous avons choisi ce film qui leur donne la parole pour s’exprimer. Nous ne voulons pas nous limiter à la projection de films de guerre. Nous préférons montrer qu’il y a autre chose après la guerre », a indiqué Mme Hadj-Ali.
Elle a rappelé dans ce contexte, que son association avait déjà organisé ce genre de manifestations à l’occasion du cinquantième anniversaire du recouvrement de l’indépendance où des tables rondes ont été organisées, a-t-elle souligné, au département d’études arabe et islamique.
Outre les activités qu’elles lui sont attribuées, « Présence algérienne », s’est toujours sentie concernée par les causes justes. A titre d’exemple, Mme Hadj-Ali a fait remarquer que son association avait organisé une marche lors d l’agression israelienn contre Ghaza (Palestine), en soutien au peuple palestinien.
