pres de 7 mois apres le seisme a Bouguirat : les sinistrés attendent toujours leur relogement

pres de 7 mois apres le seisme a Bouguirat : les sinistrés attendent toujours leur relogement

Dans une lettre adressée à M. le ministre du logement, le Wali et le chefda daïra de la wilaya de Mostaganem et dont nous détenons une copie, les sinistrés de la commune de Bouguirat lancent un véritable SOS aux autorités compétentes surtout en cette saison hivernale. En fait, ces familles qui survivent dans des conditions à la limite de la précarité, dénoncent ce qu‘elles qualifient d‘abandon. Elles s‘estiment totalement négligées par les pouvoirs publics qui, à la longue, ont fini par ne plus faire attention aux revendications des occupants de ces tentes.

En effet, les familles, qui se sont retrouvées sans toit au lendemain du séisme du 22/ 05/2014, ont été, pour la plupart, relogées sur des sites de « transit », à savoir dans des tentes qui tout le monde le sait, ont des durées de vie très limitées. Ces tentes, continuent à abriter de nombreuses familles, qui ne cessent de crier leur détresse et de dénoncer leurs conditions de vie qualifiées de « tragique ». Près de 7 mois se sont écoulées depuis le séisme qui a provoqué des dégâts matériels importants et qui a laissé plusieurs familles sans abri dans la commune de Bouguirat, ces dernières sont toujours entassées dans des tentes, menant ainsi une vie des plus pénibles. Pourtant, les pouvoirs publics s’étaient engagés à reloger l’ensemble des sinistrés dans les meilleurs délais. Il s’est, malheureusement, avéré que les promesses sont restées de vains mots pour les citoyens de cette région. Il est utile de rappeler dans ce sens que les sinistrés ne suscitant plus un quelconque intérêt auprès des autorités en charge de ces sites, ont fini par adopter une attitude plus radicale à l‘égard des responsables en menant des actions de contestation qui, paradoxalement, n‘aboutissent à rien. Enfin, les occupants de ces tentes attendent toujours un geste salutaire des autorités concernées. Ils craignent de voir leur calvaire s’éterniser.

Saadaoui Faiza