
Le chiffre d’affaires dissimulé, c’est-à-dire les opérations commerciales pratiquées sans factures, avoisine les 6 milliards de centimes. L’activité commerciale est totalement bannie étant donné que de nombreux opérateurs s’affairent à acheter et à revendre sans accompagner leurs transactions avec une quelconque facture, ne serait-ce que pour dissimuler leur acte. Le défaut de facturation représente environ 20 % des infractions au Code du commerce enregistrées, selon la direction générale du contrôle économique et de la répression des fraudes près du ministère du Commerce. Le défaut de facturation, pratique interdite et sévèrement réprimée par le Code du commerce, revient dans la majorité des commerces visités par les agents de la direction régionale du commerce après les deux insolubles problématiques du défaut d’hygiène et d’insalubrité des lieux. Si ces chiffres révèlent une partie de l’iceberg, la face cachée demeure sombre avec une menace sur la balance commerciale qui peut être sérieusement mise à rude épreuve.
Durant la même période, le contrôle de différents opérateurs, industriels et fabriquants, services et autres s’est soldé par l’établissement de près de 1.640 procès-verbaux et la proposition de la fermeture de 37 unités. Les contrôleurs ont axé leur travail sur le contrôle des produits laitiers et dérivés, les produits carnés, les glaces, les boissons, les produits cosmétiques et les détergents, les hôtels, les restaurants, entre autres.
Plusieurs brigades d’inspection ont été mises sur pied à Oran avec comme mission le contrôle de l’hygiène et de la qualité durant la saison estivale. Les sorties sur le terrain ont touché les marchés, les grossistes, les détaillants, les établissements à caractère alimentaire, boucheries, boulangeries, crémeries, fast-foods, etc.
