Sur près de 56 milliards de dinars à recouvrer : Sonelgaz a récupéré 30% des créances impayées

Sur près de 56 milliards de dinars à recouvrer : Sonelgaz a récupéré 30% des créances impayées

40% sont détenus par les administrations, entreprises publiques et opérateurs économiques.

La Société de distribution de gaz et de l’électricité (SDC, filiale de Sonelgaz) n’a pu recouvrer jusqu’à ce jour, qu’à peine 30% des créances impayées auprès de ses abonnés, qui avoisinaient les 56 milliards de dinars, a indiqué hier le P-DG de Sonelgaz, Mohamed Arkab.

Dans une déclaration à la presse, Arkab a toutefois indiqué que «le taux de recouvrement des créances impayées, auprès de nos clients publics et privés, s’améliore de jour en jour pour se situer actuellement à 30%».

Ce haut responsable, qui s’exprimait en marge d’un atelier sur la formation dans les métiers d’électricité et de gaz en Afrique, a précisé que la part la plus importante des créances est détenue sur la clientèle privée et représente 46% du portefeuille.

Elle est suivie de près par les administrations, les entreprises publiques et les opérateurs économiques qui détiennent 40% des dettes recensées.

S’agissant justement des clients publics, administrations, entreprises et autres, cette filiale de Sonelgaz a établi un échéancier avec cette catégorie d’abonnés pour le payement de leurs dettes, qui gênent, voire bloquent la réalisation de moult projets d’électrification ou de distribution de gaz, notamment dans les régions rurales éloignées des centres urbains.

La SDC avait déjà lancé en mai 2017 une vaste opération pour le recouvrement de ses créances auprès de ses clients.

Baptisée «Tahsil», cette démarche d’assainissement s’est déroulée à travers ses 355 agences commerciales activant au niveau national.

En 2017, le nombre des abonnés en électricité a atteint 9,1 millions de clients, contre 8,8 millions en 2016, soit une évolution de 4%, tandis que le nombre de clients-gaz s’est établi à 5,2 millions en 2017 contre 4,9 millions en 2016, en hausse de 7%.

Ce bilan évolutif, qui montre le nombre croissant des demandes de branchement énergétiques de la part des citoyens, explique un tant soit peu l’impérative opération de recouvrement des créances détenues par les mauvais payeurs dans un délai raisonnable.

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