Près de 200 algériens sont détenus dans le centre de rétention de Busmantzi (banlieue proche de Sofia) en Bulgarie aux cotés d’autres clandestins venus de Somalie, du Maroc, de Tunisie et de bien d’autres pays africains.
C’est l’eurodéputée Les Verts/ALE, Malika Benarab-Attou qui a révélé cette information dans un communiqué de presse. Elle dénonce cette situation qualifiée de “non-droit” et le manque d’inaction des différentes autorités avant de s’interroger “que font les autorités Bulgares, la Commission européenne et les ambassades concernées pour sortir ces personnes de la situation dégradante qui dure depuis plusieurs mois?”.
Ces personnes détenues sont entrées illégalement en Bulgarie et sont en attente de réponse à leur demande d’asile qui peut prendre plusieurs mois avant qu’elle ne soit enregistrée par l’Agence d’Etat.
Réagissant à ces informations, le secrétaire d’Etat chargé de la communauté nationale à l’étranger, Belkacem Sahli,qui a présidé ce lundi, à la résidence El Mithak à Alger, l’ouverture du colloque sur les diasporas maghrébines, a soutenu que le dossier est pris en charge par l’ambassade d’Algérie en Bulgarie tout en affirmant que le chiffre avancé par l’eurodéputée et répercuté par la presse est “exagéré”. Il a précisé que la représentation diplomatique algérienne travaille pour confirmer leurs identités en vue de leur transfert vers l’Algérie.