Quels adversaires pour les Verts ?
Une coupe du monde se prépare et les responsables de la FAF, à leur tête le président Mohamed Raouraoua, en sont les premiers conscients. Au-delà de la possibilité d’organisation de rencontres amicales, le choix des adversaires mérite une attention particulière.
Hormis la chance qu’offre la coupe d’Afrique des nations pour réunir les troupes et disputer, au bas mot, trois rencontres de haut niveau, une seule date FIFA est disponible d’ici l’événement planétaire de l’Afrique du Sud, le 3 mars prochain. Mais quel adversaire pour ce jour devra choisir le coach national et surtout quelle équipe est à choisir pour cette confrontation ?
Du côté de la fédération, on annonce de grandes nations, certaines sources avançant les noms de la France et de l’Italie, mais est-ce un bon choix ? Appelés à rencontrer l’Angleterre sous la houlette de l’Italien Capello, les coéquipiers de Ziani seront en face d’un jeu anglo-saxon qui s’est «latinisé» depuis quelques années avec la présence de plus en plus nombreuse de coachs et de joueurs issus du continent.
Une donne qui rappelle le jeu de l’Irlande, coaché par un autre Italien illustre en la personne de Trappatoni, dont la majorité des éléments évolue en Premier League à l’image de Robbie Keane (Tottenham) ou du défenseur O’Shea (Manchester United) pour ne citer que ces deux exemples.
L’Eire semble davantage taillée pour le combat, mais à y regarder de plus près, l’ossature de cette équipe est très forte techniquement et son niveau de jeu s’est très significativement élevé avec en particulier une rigueur défensive retrouvée, depuis sa prise en main par l’Italien.
Le combat physique que pourrait imposer le jeu irlandais ira de paire avec le jeu que pourraient nous imposer, aussi, les Etats-Unis. Certes, le premier adversaire des Verts en coupe du monde est la Slovénie, une équipe totalement inconnue mais dont le jeu et la rigueur rappellent le comportement des équipes de l’ex-bloc de l’Est.
Une confrontation amicale contre la Russie, par exemple pourrait s’avérer intéressante tant les deux équipes se ressemblent dans la monopolisation de la balle et la construction du jeu.
Alors pourquoi ne pas organiser une seconde rencontre amicale, au moins, avant le Mondial ?
Il est utile de rappeler que la majorité des championnats européens se terminent le 15 mai au plus tard, permettant aux sélections qualifiées à la coupe du monde de disposer de leurs joueurs à partir de cette date.
Une aubaine à trois semaines du début du tournoi et qui devrait être mise à profit pour l’organisation d’une confrontation avec des équipes répondant au profil recherché pour situer le niveau des éléments à quelques jours de la grande aventure mondiale.
Aux responsables de faire le nécessaire pour décrocher suffisamment de rencontres, car il serait malheureux de s’arrêter au milieu d’une gestion ayant largement porté ses fruits jusqu’ici.
Khaled A.