“L’objectif est de faire profiter les habitants de la nouvelle ville du littoral de leur commune”, dira le premier responsable du secteur du tourisme.
Une fois le volet sécuritaire totalement maîtrisé au gigantesque et complexe massif forestier de la zone d’Oued El-Aneb en général, relevant du mont de l’Edough, grâce à la présence soutenue et en permanence des éléments de l’Armée nationale populaire, les pouvoirs publics tablent aujourd’hui sur l’ouverture du chemin de wilaya reliant la nouvelle ville de Draâ Errich à la zone côtière Rihana. Ainsi, révèle-t-on lors des travaux d’une récente rencontre régionale pour les préparatifs de la saison estivale 2018, à laquelle ont participé 5 wilayas du littoral de l’est du pays, qu’une étude a été établie pour le lancement des travaux de réfection et de rénovation dudit chemin sur une longueur de 15 km pour une enveloppe financière de 290 038 320 DA. “Cette initiative a pour objectif de faire profiter les habitants de la Nouvelle ville dès cette saison estivale du littoral de leur commune à moins d’une demi-heure de route, leur évitant ainsi de faire un long détour pour rejoindre la côte”, dira à l’occasion le premier responsable du secteur du tourisme de Annaba ; un souhait qui demeure aussi l’une des préoccupations majeures des élus et de la population d’Oued El-Aneb en général. Située à une trentaine de kilomètres à l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Annaba, Oued El-Aneb, une commune à caractère agricole et forestier, détient une côte maritime de quelque cinq kilomètres, dont la plage dite Rihana, qualifiée de l’un des plus beaux sites naturels de la Coquette. Encore à l’état sauvage, cette partie maritime, où se marient la mer et la montagne, est un véritable tableau de maître. Pour le moment, le seul obstacle qui décourage les estivants à fréquenter ce littoral, voire procéder à une activité balnéaire, résulte, estiment des élus, de l’état impraticable de la route reliant Aïn Barbar à Chetaïbi, notamment sur un tronçon routier d’environ 5 km. À la grande satisfaction des riverains, la route séparant Oued El-Aneb de son littoral, distant d’une vingtaine de kilomètres, a été totalement sécurisée avec en plus la mise en œuvre des points de surveillance des forces combinées tout au long de cette voie, à commencer par les zones de Mitessaâ et Aïn Otawa, au nord de la commune, rendues sinistrement célèbres après les lâches assassinats à l’arme blanche, dont ont fait l’objet en 2002 quatre ressortissants ukrainiens. D’ailleurs, ces dernières années, de nombreuses carrières, à l’exemple de celle de la zone de Kef Bouacida, abandonnées depuis plus d’une décennie en raison de l’insécurité et dont les équipements ont été totalement détruits par les éléments des hordes sanguinaires, sont de nouveau opérationnelles et sont venues au secours en agrégats pour de nombreux projets en cours dans les wilayas de l’est du pays.
B. BADIS
