Premiers véhicules importés : un économiste avance une date

Premiers véhicules importés : un économiste avance une date

Après un blocage qui aura duré des années, le secteur de l’automobile semble enfin voir la lumière au bout du tunnel. En effet, depuis quelques jours les choses s’accélèrent et les annonces aussi. Suite à l’annonce du Président de la République donnant le feu vert aux consommateurs algériens de pouvoir importer des véhicules à titre personnel et non à des fins commerciales. Plusieurs autres annonces ont emboité le pas à celle du chef de l’Etat, notamment la signature de l’accord entre le ministère de l’industrie et le constructeur automobile de la marque italienne Fiat, pour le lancement d’une usine de montage de voitures à Oran.

Dans ce sens, cette fois-ci c’est l’expert en économie Houari Tigharsi qui a annoncé lors de son intervention sur les ondes de la Radio nationale, qu’il est prévu que la première voiture importée entre en Algérie, à partir du 1er janvier 2023.

L’expert économique a également appelé, dans une déclaration à la radio nationale, à se concentrer et à rappeler les consignes du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Qui a trait à la nécessité de préserver l’intérêt de l’Etat et du citoyen concernant le cahier des charges lié à l’importation de voitures par des mandataires.

En revanche, Tigharsi a affirmé qu’il s’attendait à ce que le cahier des charges de l’activité des concessionnaires automobiles comporte des clauses strictes garantissant la réalisation de gains pour le trésor public. En plus de contrôler le processus d’achat et de vente, que ce soit sur le marché officiel ou sur le marché parallèle.

Importation des véhicules : qu’a dit Tebboune concernant le cahier des charges lors du conseil des ministres ?

Hier, le dimanche 23 octobre, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné la délivrance d’un cahier des charges pour les concessionnaires automobiles, dans un délai d’une semaine. Et à travers elle, mettre fin à toutes les pratiques antérieures qui épuisaient les citoyens et le trésor public.

C’est suite au conseil des ministres, présidé par le président Tebboune a donné l’ordre de séparer l’activité des agents importateurs et des fabricants. Mais aussi l’orientation vers une industrie mécanique, avec des standards technologiques modernes, peut-on lire dans le communiqué contenant le compte rendu de ce conseil des ministres, rendu public de la présidence.

Selon ce même communiqué, le Président de la République a souligné que la licence permet d’exporter des voitures d’Algérie après les avoir importées. Et que cela ne devrait pas se faire au détriment du marché national et des besoins des citoyens, et avec les fonds du trésor public.