Le tramway de Constantine a subi lundi ses premiers essais techniques au cours d’une cérémonie officielle qui a été mise à profit pour annoncer de nouvelles ramifications de la ce moyen de transport.
Le tracé de Constantine-ville du tramway sera renforcé de nouvelles extensions qui le prolongeront jusqu’à la cité Boussouf, à l’ouest de la ville, en passant par les cités 5-Juiillet et Boudjenana , a-t-on indiqué au cours de cette cérémonie qui s’est déroulée en présence des autorités locales, des représentants des maîtres d’ouvrage et d’œuvre et des travailleurs activant sur le projet.
Les participants à la cérémonie ont effectué, à cette occasion, un voyage « pré-inaugural » de 1,5 km à bord de trois voitures de couleur verte qui les ont conduits de la gare multimodale de la cité Zouaghi jusqu’à la trémie de la localité éponyme.
Les essais techniques de la totalité de l’infrastructure pour sa tranche de Constantine, longue de 8,1 km, et qui s’étend depuis le stade Benabdelmalek à la cité Zouaghi, auront lieu « avant la fin de l’année en cours », tandis que ceux du tronçon situé entre Zouaghi et l’université Mentouri sont prévus « le 15 juin prochain ».
L’entrée en service commerciale de ce moyen de transport, destiné à transporter 6.000 personnes par heure, est prévue, quant à elle, pour le « premier trimestre 2013 », a indiqué le wali, M. Noureddine Bedoui.
Les nouvelles ramifications annoncées à cette occasion vont s’ajouter aux extensions annoncées précédemment et qui vont prolonger le tracé de l’infrastructure de la gare multimodale de Zouaghi vers la nouvelle ville Ali Mendjeli, puis de cette station vers la ville d’El Khroub.
Un investissement d’un milliard de dinars a d’ores et déjà été consenti pour l’étude de l’extension vers Ali Mendejelli, selon les responsables du projet qui ont également annoncé que 26 rames sur les 27 devant rouler à Constantine ont été acquises.
Le projet du tramway de Constantine dont la construction a été confiée à une entreprise italienne et la fourniture des rames de transport à une autre française, a été lancé en 2008 pour un coût de 35 milliards de dinars.