La rentrée du gouvernement Sellal n’a été marquée par aucune activité exceptionnelle.
Pas de démarrage sur les chapeaux de roues. Aux premiers jours de sa prise de fonction, la nouvelle équipe gouvernementale s’est tout juste contentée de gérer les affaires courantes.
A commencer par le ministre des Affaires religieuses qui a présidé une journée d’étude sur la préparation de la saison du hadj 2012, organisée à Dar El Imam. Bouabdallah Ghlamallah a passé en revue les actions des différentes structures chargées de la prise en charge des 36 000 pèlerins. De son côté, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, s’est chargé du processus de préparation des élections locales du 29 novembre prochain. Intervenant à partir de Constantine, le directeur général des affaires judiciaires et juridiques du ministère de la Justice a annoncé la désignation de 1 541 magistrats pour superviser l’opération de révision des listes électorales au niveau des commissions administratives communales. Une désignation qui est à mettre sur le compte de Mohamed Charfi, son prédécesseur n’ayant eu aucune prérogative. Abdelkader Messahel a certainement était le membre du gouvernement le plus «actif». Jeudi, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines a été chargé d’accueillir à sa descente d’avion, Yamina Benguigui, ministre déléguée auprès du ministre français des Affaires étrangères, chargée de la Francophonie. Hier, Abdelkader Messahel s’est entretenu avec l’envoyé spécial du gouvernement de la République de Malte, John Paul Grech. Une rencontre consacrée aux préparatifs du prochain sommet du dialogue 5+5 prévu les 5 et 6 octobre à Malte. Les débuts du gouvernement Sellal sont relativement calmes. Mais le nouveau Premier ministre — tout comme l’ensemble des membres de son équipe — sait qu’il n’aura droit à aucun délai de grâce.
T. H.
