Ce premier jour d’examen a concerné deux matières, la langue arabe dans la matinée et l’anglais l’après-midi.
Les candidats au baccalauréat ont débuté hier leur première journée d’examen. Toutes les conditions ont été mises en place pour le bon déroulement des épreuves. Cette année, l’examen concerne 496 665 candidats, dont 357 464 scolarisés et 139 201 libres.
Ce premier jour d’examen a concerné deux matières, la langue arabe dans la matinée et l’anglais l’après-midi. Une virée dans les centres d’examen algérois fait ressortir une divergence à propos des sujets. Néanmoins, elle concernne seulement la filière lettres, car pour la majorité des candidats les sujets étaient à la portée de tous. Par contre, les candidats de la filière lettres ont été surpris de voir que les textes au choix, poème et texte, étaient ceux d’auteurs qui ne figuraient pas du tout dans leur programme, en l’occurrence le poète Abd Essalem El Djazairi et Fouad Serrouf. «Bien que les questions étaient globalement à la portée de tous, le fait de voir des noms d’auteurs que nous n’avons pas étudiés m’a perturbée…», nous a indiqué Nawel, candidate au baccalauréat filière lettres, rencontrée à la sortie du lycée Baba Aroudj et Kheireddine Barbarousse.
Par ailleurs, hormis les textes des auteurs «inconnus» dans le programme scolaire de terminale pour la spécialité lettres, les candidats de cette filière ont été majoritaires à répondre n’avoir pas eu de difficulté à traiter le sujet de langue arabe. Candidat au baccalauréat en filière philosophie, Ahmed estime que l’épreuve de la matière essentielle de littérature arabe était à sa portée. «J’ai trouvé le sujet trop facile». Idem pour les candidats des filières scientifiques et de gestion, qui n’ont pas trouvé les sujets compliqués, d’autant qu’ils étaient en rapport avec le programme, s’agissant du poète de la révolution Moufdi Zakaria et de l’auteur Bachir El Ibrahimi. Par ailleurs, outre les détails des sujets, le premier jour des épreuves du Bac a vu une ambiance particulière, voir festive, aux abords des centres d’examen.
Pendant que les candidats discutaient et papotaient en groupes en attendant l’épreuve d’anglais l’après- midi, plusieurs passants semblaient intéressés et curieux sur les sujets d’examen «faciles ou pas faciles ?». D’autres passants discutaient et apporataient un soutien psychologique aux candidats, tout en se remémorant leur propre expérience. «Il suffit de vous mettre en tête qu’il s’agit d’un examen comme un autre et de ne pas stresser. Moi quand j’ai passé mon Bac, j’étais sûr de l’avoir parce que je m’étais bien préparé. Je me suis dit que si la liste des résultats ne comportait q’un seul nom, ce serait le mien, du moment que j’ai bien travaillé», raconte un enseignant, la quarantaine, à un groupe de candidats regroupé devant un centre d’examen.
Par Yasmine Ayadi
