A peine la rentrée scolaire entamée, les bouchons sont déjà au rendez-vous, comme à l’accoutumée. En effet, dès le premier jour de la rentrée, les chemins et les endroits réputés pour leur mauvaise circulation routière tels El Achour, Chevaley, El Biar, Bab Ezzouar… sont bouchés par des véhicules.
Après une belle période de vacances, les parents accompagnés de leurs enfants ainsi que les enseignants rejoignent leurs lieux de travail, ce qui a engendré une mauvaise circulation et un encombrement qui a duré des heures.
«Depuis deux mois, je passe ce chemin (El Achour), qui est presque vide, aujourd’hui (hier) c’est un calvaire, j’ai passé presque une heure dans un embouteillage», déplore un fonctionnaire qui travaille à Alger et habitant Draria. En somme, les automobilistes sont contraints à ce phénomène après quelques mois d’un grand soulagement et apaisement dans les routes.
D’emblée, ils reviennent à affronter ce scénario de l’embouteillage qui ne cesse de paralyser la circulation. Il y a lieu de rappeler que ce problème demeure un obstacle majeur, dont l’individu endure quotidiennement et les riverains de la capitale en sont pénalisés, cela, malgré les efforts consentis par le ministère des Travaux publics et compte tenu des oeuvres d’art réalisées jusque-là pour soi-disant résoudre ce problème.

A cet effet, les empruntants des différents axes routiers affrontent ce calvaire chaque jour et chaque soir en rentrant à la maison. «Je mets toujours du retard en rentrant à la maison», réclame une dame qui travaille à Alger.
Ce dilemme persiste et devient une habitude. A la vue de files d’attente des véhicules qui paralysent la circulation, quelques automobilistes empruntent des raccourcis malgré les signes de signalisations qui indiquent «Sens interdit» pour éviter cet encombrement.
En dénonçant ce problème, les riverains de différents coins de la capitale ont interpellé à maintes reprises les autorités concernées afin d’ouvrir d’autres issues et lever cette pression de véhicules sur les voies mais leurs demandes sont restées vaines et n’ont pas trouvé une oreille attentive.
On constate enfin que la mise en place des moyens de transports par le ministère des Transports, à savoir, le tramway et le métro d’Alger reste insuffisante pour alléger ce problème d’embouteillage. En effet, la ville d’Alger reste paralysée et le dilemme persiste à l’horizon.
B.D.