Dans un communiqué de presse reçu par notre rédaction, l’Ambassade de France en Algérie a tenu à rectifier certaines informations parues dans la presse algérienne concernant le financement par l’Institut français d’Algérie du festival Rencontres cinématographiques de Béjaïa (RCB).
L’Ambassade de France informe que ces rencontres ne sont pas « sous le contrôle » de l’Institut Français d’Alger « Cette manifestation n’est en aucun cas « totalement contrôlée » par l’Institut français d’Algérie
(…). Le Service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France ne contribue que très
partiellement au financement de cette manifestation puisque sa contribution représente un sixième

du budget total. Ce financement se réalise exclusivement en dinars algériens et ne comprend pas de
billets d’avion contrairement à ce qui a été avancé par DIA. » précise le communiqué.
Aussi, l’Ambassade de France tient à souligner qu’elle ne participe nullement aux choix de la
programmation des Rencontres cinématographiques de Béjaïa qui est indépendante. La seule
contribution au programme apportée par le service de coopération et d’action culturelle est
l’organisation d’une formation sur la réalisation documentaire, sous la forme d’une masterclass
donnée par 2 documentaristes français invités.
Enfin, l’Ambassade de France en Algérie tient à préciser la position de Monsieur Abdenour
Houchiche, le chargé de mission cinéma au service de coopération et d’action culturelle » M.
Houchiche est certes l’un des fondateurs des Rencontres cinématographiques de Béjaïa mais il ne
faisait pas partie cette année du comité d’organisation du festival. Il s’est rendu au festival en tant
qu’observateur afin d’y représenter l’Institut français d’Algérie, compte tenu de l’importance
artistique et culturelle de cette manifestation. »