Pr Senhadji : “la peur du vaccin dépasse la peur du virus lui-même”

Pr Senhadji : “la peur du vaccin dépasse la peur du virus lui-même”

Le Directeur de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire le Pr Kamel Senhadji a rassuré ce lundi 18 janvier, sur l’efficacité des vaccins contre le coronavirus pour lesquels a opté l’Algérie.   

Intervenant au Forum de la Radio nationale, le Pr Senhadji a indiqué que l’Agence nationale de la sécurité sanitaire a effectué, dans le cadre de vérification de la fiabilité et de l’efficacité des vaccins, des études scientifiques et techniques sur 10 vaccins déjà annoncés.

Suite de quoi, un rapport classant les vaccins de 1 à 8, et comportant toutes les caractéristiques et le degré d’efficacité de chaque vaccin a été remis aux autorités. Et ce dans le but de leur permettre de prendre la décision adéquate.

Le Comité d’experts en immunologie qui s’est penché sur cette opération s’est basé sur les études et les publications scientifiques concernant chaque vaccin.

Pour rassurer les citoyens, le Directeur de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire a expliqué que « la peur du vaccin dépasse la peur du virus lui-même ». Et c’était le cas même en Europe, selon lui.

Dans ce contexte, il explique que les sondages menés dans ce continent avant le début des campagnes de vaccination ont démontré que 60% des Européens avaient refusé de se faire vacciner. Or, après le début de la vaccination, 64% d’entre eux se sont dits favorables au vaccin.

Opter pour plusieurs vaccins est plus judicieux

Selon l’invité du forum de la Radio, c’est le caractère sanitaire urgent engendré par l’épidémie du coronavirus qui a poussé l’Algérie, à l’instar des tous les pays du monde, à opter pour plusieurs vaccins.

D’ailleurs, explique le Pr Senhadji, en temps normal, il serait plus judicieux d’opter pour un seul vaccin, d’autant que les dispositions logistiques de l’acquisition et du stockage seront les mêmes tout le long du processus.

Le choix de l’Algérie qui porte sur plusieurs vaccins s’avère donc plus judicieux compte tenu de la situation sanitaire urgente, ajoute encore le même intervenant.