Le président russe n’a pas tardé à commenter le crash d’un avion de chasse, abattu par l’aviation turque ce mardi. Un pilote russe a été tué, le second est porté disparu.
En déplacement en Iran, Vladimir Poutine a profité d’un point presse pour avertir la Turquie. « C’est un coup de poignard dans le dos. Les personnes responsables de cette attaque doivent être qualifiées de terroristes », a-t-il froidement martelé.
La Turquie avait proclamé son droit à défendre sa frontière, laissant entendre que l’avion avait pénétré son espace aérien. Thèse contredite par Poutine, expliquant que l’appareil volait à « 1 kilomètre de la frontière quand il a été abattu ». Le ton s’est ensuite durci dans son discours. « Il y aura des conséquences et d’éventuelles attaques préventives à l’encontre de ceux qui menacent la Russie. »
Un soutien financier à Daesh
Vladimir Poutine a également assuré que de « grandes quantités de pétrole provenant des territoires syriens occupés affluent en Turquie », accusant le pays de soutenir financièrement le groupe État islamique.