Poursuite des destructions des mausolées des saints à Tombouctou

Poursuite des destructions des mausolées des saints à Tombouctou
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La secte des assassins, ennemis de Dieu et des hommes, continue ses sacrilèges en saccageant des mausolées de saints musulmans dans la ville de Tombouctou au Mali.

Ces renégats armés qui contrôlent le nord du Mali ont commencé aujourd’hui à démolir à nouveau des mausolées après avoir détruit la veille trois sites similaires dans cette ville mythique selon des témoins cités par l’AFP.

Ces derniers ont affirmé avoir vu des dizaines de membres d’Ansar Dine se diriger vers le cimetière de Djingareyber, quartier situé au sud de Tombouctou, où il y a des mausolées (au moins trois). Le mausolée de Cheikh El-Kébir, a été le premier à subir la furie destructrice des criminels.

Les témoins ont raconté que les islamistes ont encerclé le cimetière et avaient des « outils » comme des burins, des houes, des pioches et autres instruments.

LG Algérie

Ces fanatiques profanateurs ont osé crier »Allah Akbar! (Dieu est grand, en arabe). Ils ont annoncé qu’ils allaient détruire les mausolées » avant de passer aux actes. Ils ont même appelé des maçons pour leur demander d’aider à casser les mausolées, qu’ils seront payés, mais les maçons ont refusé.

Hier, en quelques heures ils avaient détruit trois mausolées dans la ville, en expliquant qu’il s’agissait de représailles à la décision de l’Unesco, le 28 juin, d’inscrire Tombouctou sur la liste du patrimoine mondial en péril car la présence des islamistes la mettait en danger.

Que la malédiction d’Allah Le Tout Puissant tombe sur eux.

Tombouctou la cité des 333 saints

Fondée entre le XIe et le XIIe siècles par des tribus touareg, et surnommée notamment « la cité des 333 saints », elle a été un grand centre intellectuel de l’islam et une ancienne cité marchande prospère des caravanes. Tombouctou est également célèbre pour ses dizaines de milliers de manuscrits, dont certains remontent au XIIe siècle, et d’autres de l’ère pré-islamique. Ils sont pour la plupart détenus comme des trésors par les grandes familles de la ville.

Environ de 30 000 de ces manuscrits qui étaient conservés dans un institut gouvernemental ont été déplacés et « sécurisés » ailleurs, après le saccage de lieux par des islamistes en avril, d’après des bibliothécaires.

En annonçant jeudi sa décision de placer la cité sur la liste du patrimoine mondial en péril, de même qu’un site historique de Gao (nord-est), l’Unesco avait alerté la communauté internationale sur les dangers qui pèsent sur la cité