Le Front national pour la justice sociale (FNJS), le parti national pour la solidarité et le développement (PNSD) et le Front national démocratique (FND) sont les trois formations politiques reçues aujourd’hui par Ahmed Ouyahia.
Le ministre d’État, directeur de cabinet à la présidence de la République Ahmed Ouyahia a eu quatre séances de travail inscrite dans le cadre des consultations sur la révision du projet de Constitution. L’ex-Premier ministre a reçu le président du PNSD. Mohamed-Cherif Taleb a déclaré avoir proposé que « le président du Conseil constitutionnel soit élu par des magistrats de la Cour suprême et non désigné par le président de la République».
Le PNSD jugeait «étrange» pour l’indépendance de la justice que le ministre de la Justice soit désigné vice-président du Haut conseil de la magistrature, alors qu’il fait partie du pouvoir exécutif. Il a, à cet égard, proposé que le vice-président du Haut conseil de la magistrature soit également élu par des magistrats de la Cour suprême.
De son côté, le président de FNJS, Khaled Bounedjma, a émis « des réserves sur l’inscription de la Réconciliation nationale dans le projet portant révision de la Constitution comme une constante nationale car craignons de la voir s’élargir à des catégories de gens non concernées par ses dispositions».
Sa formation politique a proposé l’élargissement de l’article 74 sur la limitation des mandats présidentiels aux mandats électoraux des les élus locaux, les associations et les partis politiques, la révision de la disposition du projet prévoyant l’abrogation de l’alinéa 7 de l’article 73, en incluant une nouvelle exigence au candidat à la présidence d’être résidant permanent en Algérie.
Sassi Mabrouk a plaidé, quant à lui, pour un régime semi-présidentiel car c’est le plus approprié pour notre pays estimant que qu’il était «impossible» d’instaurer un régime parlementaire ou présidentiel en Algérie car cela «pourrait, entre autres, affecter la stabilité du gouvernement et causerait des changements fréquents».
H.M/APS