Les premières attaques contre l’Islam ne cibleront pas les signes extérieurs de ce dogme comme par exemple le port du foulard ou du niqab mais le dogme lui même c’est-à-dire la foi.
Selon des chiffres édités par une revue occidentale qui a toujours fait référence en matière de statistiques, le nombre d’Européens et d’Américains qui ont abjuré leur religion pour embrasser l’Islam se comptent par dizaines de milliers aujourd’hui.
La revue va plus loin, elle donne des détails pays par pays.
A titre d’exemple et pour la seule année 2011, 72 000 Allemands se sont islamisés, un peu moins en Espagne et presque autant en Italie.
Curieusement ce sont les femmes qui tiennent le haut du pavé et considèrent que ce dogme correspond parfaitement à leur idéal de vie.
En face, en revanche, l’église catholique se dépeuple. Très peu de croyants dans certaines régions de France vont à la messe et très peu de fidèles choisissent la vocation de l’église. La crise est telle que des paroisses ferment carrément leurs portes et parfois même sont vendues au bénéfice des évêchés.
Pendant ce temps et faute de place, les musulmans en France prient dans les rues les vendredis. Les mosquées de l’Hexagone n’arrivent pas à accueillir tout le monde.
Les permis de construire de nouvelles infrastructures y sont délivrés au compte-gouttes quand il ne sont pas bloqués pour des raisons purement politiques.
Cette religion qui gêne selon les pouvoirs publics et qui dérange, il fallait bien la canaliser et la contenir d’autant qu’elle était portée par la minorité visible, l’immigration qu’on accuse depuis des années de tous les maux dont celui de manger le pain des citoyens de souche.
Et pour encadrer ce dogme sans que l’on crie à la stigmatisation au pays des droits de l’Homme, les Européens feront la chasse au foulard islamique dans les lycées et les collèges.
N’étant jamais à court d’arguments, ils interdiront par voie législative donc par le biais de leur Parlement le port du niqab à travers tout leur territoire.
Les Suisses, de leur côté, fixeront unilatéralement la hauteur légale des minarets et interdiront implicitement la construction de nouvelles mosquées.
Les musulmans dans leur ensemble ne réagiront pas ou mollement et éviteront pour une fois de faire des vagues estimant qu’après tout un charbonnier est maître chez soi. Mais les premières attaques contre l’Islam ne cibleront pas les signes extérieurs de ce dogme comme par exemple le port du foulard ou du niqab mais le dogme lui même c’est-à-dire la foi. C’est Salman Rushdie, un écrivain pakistanais de seconde zone, qui portera la première estocade avec son livre tristement célèbre Les Versets Sataniques.
Tiré à près de 10 000 exemplaires compte tenu de son indigence intellectuelle, l’ouvrage dépassera en quelque temps les centaines de milliers d’exemplaires.
De l’eau bénite pour les ennemis déclarés ou tapis dans l’ombre de l’Islam.
Khomeyni promet alors d’offrir 5 millions de dollars à celui ou celle qui l’abattrait comme un chien.
Choqué, le monde musulman retient son souffle en attendant que la mise à prix de la tête de Rushdie soit exécutée. «Courageux» comme tous les lâches qui n’osent pas affronter la réalité en face, le Pakistanais qui ne s’attendait pas à un tel succès de librairie se cachera protégé par une cohorte de gardes du corps.
I.Z