» Pourquoi pleures-tu? «

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Federica Mogherini n’a jamais autant pleuré en public

– c’est qui?

– la chef de la diplomatie européenne

– pourquoi pleure-t-elle?

– elle vient d’apprendre la nouvelle des attentats de Bruxelles

– que ferait-elle si on lui rappelait ce qui s’est passé en 2015… rien qu’en Irak?

– de quoi veux-tu parler?

– …!?

N.B : Rappel des principaux attentats terroristes commis en Irak en 2015 et jusqu’au dimanche 06 mars 2016. ( Compilation effectuée par Al Faraby, à partir de: //assawra.blogspot.fr/ )

En hommage à toutes les victimes du terrorisme en Irak.

– 2015 –

Jeudi 1er janvier

Selon les chiffres compilés par les ministères irakiens de la Santé, de l’Intérieur et de la Défense, 15 538 personnes ont été tuées en Irak en 2014, soit deux fois plus qu’en 2013, où 6 522 personnes avaient péri.

Il faut remonter à 2007 pour trouver un bilan supérieur à 2014. À l’époque, les violences avaient causé la mort de 17 956 personnes.

Mardi 06 janvier

Au moins 23 membres des forces de sécurité sont morts dans deux attentats suicide et des heurts avec des terroristes du groupe État islamique (EI) dans la province d’Al-Anbar (ouest), selon des responsables et un médecin.

Dimanche 08 février

Au moins 32 personnes ont été tuées dans des attaques à Baghdad.

Mardi 24 février

Un double attentat à la bombe a fait au moins 10 morts et 30 blessés dans la principale rue d’une banlieue de Baghdad, ont indiqué des sources au sein des services de sécurité.

Au moins l’une des deux explosions ayant frappé le quartier de Jisr Diyala, à la périphérie sud-est de la capitale, a été provoquée par une voiture piégée, a précisé une source au ministère de l’Intérieur.

Selon la police, les bombes ont explosé près d’une caserne de pompiers alors qu’un groupe de jeunes hommes quittaient un terrain de football proche.

Le bilan a été confirmé par des sources médicales.

Lundi 23 mars

Au moins huit personnes ont été tuées et une vingtaine blessées dans l’explosion d’une voiture piégée à Sadr City, ont rapporté des sources médicales et de sécurité.

L’attentat s’est produit dans ce quartier du nord de la capitale irakienne près d’un restaurant et d’une mosquée où se rassemblaient des pèlerins en partance pour un mausolée chiite à Samarra, à 110 km au nord de Baghdad.

Vendredi 10 avril

Huit personnes sont mortes dans deux attaques dans Baghdad et ses environs, l’une près d’un hôtel et l’autre dans un restaurant, a indiqué la police.

Une voiture piégée a explosé près de l’hôtel Babylon qui surplombe le Tigre, dans le quartier de Kerrada, dans le centre de la capitale irakienne.

Un colonel de la police et une source hospitalière ont fait état d’au moins trois morts et de 12 blessés dans cet attentat.

Par ailleurs à Mashahdah, à 40 kilomètres au nord de Baghdad, un kamikaze a activé sa veste explosive dans un restaurant, tuant au moins cinq personnes et en blessant 15, a indiqué un responsable au ministère de l’Intérieur.

Lundi 27 avril

Au moins 9 personnes ont été tuées et plus de 30 blessées dans l’explosion de deux voitures piégées dans des quartiers commerçants de la capitale irakienne, selon des responsables de sécurité et médical.

Vendredi 1er mai

Le groupe djihadiste État islamique (EI) a revendiqué une série d’attentats meurtriers à la voiture piégée le jeudi 30 avril dans la capitale.

Onze personnes ont été tuées et 42 blessées dans ces attentats, selon des sources médicales.

Samedi 02 mai

Un attentat à la voiture piégée a fait au moins 13 morts et 39 blessés à Baghdad, a indiqué la police irakienne.

Un colonel de la police a indiqué à l’AFP qu’une voiture piégée avait explosé dans la soirée devant un restaurant dans le quartier très fréquenté de Karrada. Une source médicale a confirmé le bilan de 13 morts et 39 blessés.

Le quartier de Karrada, qui comporte de nombreux bars et restaurants, est généralement très fréquenté, surtout le samedi soir qui marque la fin du week-end en Irak.

Il s’agit d’un des attentats les plus meurtriers depuis le début de l’année dans la capitale irakienne.

Jeudi 28 mai

Au moins cinq personnes ont été tuées dans l’explosion de voitures piégées sur les parkings de deux des hôtels les plus prestigieux de Baghdad, déjà ciblés il y a cinq ans, a annoncé la police irakienne.

Les explosions, qui se sont produites juste avant minuit heure locale et ont été entendues dans tout le centre-ville, ont en outre fait au moins 13 blessés, selon la police et une source au ministère de l’Intérieur.

L’une des voitures piégées a explosé à l’Ishtar, faisant voler en éclats les fenêtres de cet hôtel récemment rénové et transformant des files de voitures et de 4×4 en carcasses carbonisées.

L’Ishtar est prisé pour les célébrations de mariage. Son périmètre comprend également l’hôtel Palestine et un club en vogue, bondé le jeudi soir, veille de week-end.

Une autre explosion a frappé le parking de l’hôtel Babylon, autre lieu chic et récemment rénové, qui surplombe le Tigre.

La police a indiqué que les forces de sécurité avaient repéré une autre voiture piégée sur le parking du Babylon et l’avaient déminée.

Mardi 23 juin

Plus de trois millions de personnes ont été déplacées depuis début 2014 en Irak, en raison des violences du groupe État islamique (EI), a indiqué l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Au total, 3 087 372 personnes ont été déplacées, selon l’OIM, dont plus de 250 000 ayant récemment fui la ville de Ramadi (ouest) dont l’EI s’est emparé le mois dernier.

Plus de 2,6 millions de déplacés viennent des provinces d’Al-Anbar, de Ninive et de Salaheddine, situées à l’ouest et au nord de Baghdad et théâtres de violents combats entre l’EI et les forces pro-gouvernementales, indique l’OIM.

Les déplacés ont essentiellement rejoint le Kurdistan irakien, la région de Baghdad et le sud du pays.

Les terroristes ont pris pied dès janvier 2014 à Al-Anbar – dont le chef-lieu est Ramadi -, soit cinq mois avant le début de leur offensive fulgurante en Irak, qui a entraîné la plus grande vague de déplacement.

Dimanche 12 juillet

Au moins 23 civils ont été tués dans des quartiers à majorité chiite de la capitale irakienne.

Les explosions, dont plusieurs ont été causées par des kamikazes, ont fait aussi 68 blessés, selon la police et des sources médicales.

Cette série d’attaques est l’une des plus meurtrières qu’ait connu la capitale irakienne depuis plusieurs semaines.

Lundi 13 juillet

Au moins 15 000 civils ont été tués et environ 30 000 blessés en Irak depuis le début de la guerre contre les terroristes du groupe État islamique (EI) en 2014, indique une nouvelle enquête de l’ONU.

Le bilan des victimes est probablement beaucoup plus lourd, souligne l’ONU, car ce décompte, qui s’arrête en avril, comprend seulement les victimes que l’organisation a été en mesure de vérifier.

l’ONU a recensé « au moins 44 136 victimes civiles, dont 14 947 tuées », indique-t-elle dans le « Rapport sur la protection des civils dans le conflit armé en Irak ».

L’Irak compte aussi plus de trois millions de déplacés depuis le début du conflit, selon l’Organisation internationale pour les migrations.

Vendredi 17 juillet

L’explosion d’une voiture piégée a fait plus de 100 morts, dont de nombreux enfants, sur un marché très fréquenté de Khan Bani Saad, ville située à 30 km au nord-est de Baghdad, selon des sources hospitalières et policières.

L’attentat, revendiqué sur Twitter par l’État islamique (EI), est l’un des plus graves depuis l’émergence du mouvement terroriste, au printemps 2014. Il a été commis alors que la population célébrait l’Aïd el Fitr qui marque la fin du ramadhan. Les terroristes disent avoir voulu s’en prendre aux « hérétiques », terme qu’ils utilisent pour désigner les chiites, afin de venger la mort de sunnites à Haouidja. L’explosion, provoquée par la mise à feu de trois tonnes d’explosifs, selon l’EI, a provoqué la fureur de la population et plusieurs voitures ont été endommagées par la foule en colère.

« Certains utilisaient des cagettes pour collecter les restes de corps d’enfants », a décrit Ahmed al Tamimi, officier de police présent sur les lieux, qualifiant de « dévastateurs » les dégâts provoqués par l’explosion.

Un autre officier de police a rapporté que des équipes de recherche continuaient de retrouver des corps ensevelis sous les débris et que le bilan risquait de s’alourdir.

Trois jours de deuil ont été décrétés par les autorités de la province de Diyala, à laquelle appartient Khan Bani Saad. Tous les parcs et lieux de divertisse-ments ont été fermés le temps que s’achèvent les célébrations de l’Aïd el Fitr.

Lundi 10 août

Au moins 47 personnes ont été tuées et une centaine d’autres blessées dans deux attaques à la bombe dans l’est de l’Irak, a-t-on appris auprès des services de santé et de sécurité.

Ces violences suggèrent que le groupe terroriste État islamique (EI) reste une menace de premier plan dans cette région.

Au moins 40 personnes ont été tuées et 72 autres blessées dans l’explosion d’une voiture piégée sur un marché au nord de Bakouba, ont précisé les sources.

L’EI a revendiqué cette attaque dans un message diffusé sur internet, expliquant avoir pris pour cible des « rejectionnistes », le terme parfois employé pour qualifier les chiites.

Une autre explosion, à l’est de la ville, a tué sept personnes et en a blessé 25. Elle n’a pas été revendiquée dans l’immédiat.

Jeudi 13 août

Un camion piégé a explosé au milieu d’un marché bondé de Sadr City, grand quartier populaire du nord-est de Baghdad, faisant au moins 60 morts et 200 blessés, apprend-on de sources policières et médicales.

L’attaque n’a pas été revendiquée mais les soupçons se portent sur l’organisation terroriste État islamique (EI), qui a déjà commis des attentats similaires contre la communauté chiite.

Il s’agit de l’une des attaques les plus meurtrières dans la capitale irakienne depuis l’entrée en fonctions du Premier ministre Haïdar al Abadi, il y a un an.

« Un camion frigorifique chargé d’explosifs a explosé sur le marché de Djamila à environ 06h00 (03h00 GMT, NDLR) », a déclaré un officier de police. « De nombreuses personnes ont été tuées et des restes de corps ont été projetés sur le toit de bâtiments environnants. »

Un journaliste de Reuters qui s’est rendu sur les lieux a pu voir des corps étendus dans le cratère provoqué par l’explosion dans ce marché, l’un des plus importants de vente de denrées alimentaires en gros de Baghdad.

Jeudi 17 septembre

Au moins 14 personnes ont été tuées et 55 autres blessées dans des attentats à Baghdad, ont rapporté des responsables des services de sécurité et de santé de la capitale irakienne.

Les explosions ont frappé les places Wathba et Tayran dans le centre de Baghdad.

Les attentats n’ont pas encore été revendiqués mais en général ils sont le fait du groupe terroriste État islamique (EI), qui s’est emparé à partir de juin 2014 de larges pans du territoire.

Lundi 05 octobre

Au moins 50 personnes ont été tuées dans trois attentats à la voiture piégée en Irak dont l’un a visé la région de Bassora, une rare attaque dans cette région du sud du pays revendiquée par le groupe terroristes État islamique (EI).

« Au moins dix personnes ont été tuées à Zoubeïr (près de Bassora) et 24 blessées », a indiqué Jabbar al-Saadi, membre du Conseil provincial. L’attaque a eu lieu dans le marché « Souk al-Hallaquine ».

Au nord de Baghdad, une zone régulièrement visée par les attentats djihadistes, 35 personnes ont péri et 74 ont été blessées dans une attaque à la voiture piégée sur un marché de la localité de Khalès dans la province de Diyala, selon la police.

Dans la localité de Hosseiniyah, à  20 km au nord de la capitale irakienne, l’explosion d’une voiture piégée a tué cinq personnes et blessé 17, a indiqué un colonel de la police.

Un conseiller local et des sources médicales à Khalès et à Baqouba, capitale de la province de Diyala, ont confirmé le bilan des victimes.

Samedi 28 novembre

Un charnier entouré de mines, où se trouveraient les restes de plus de 120 personnes assassinées par l’organisation terroriste État islamique (EI), a été identifié, a annoncé un responsable. Il s’agit du sixième charnier découvert près de cette ville de Sinjar depuis que le groupe terroriste en a été chassé mi-novembre, a expliqué le responsable de la zone, Mahma Khalil.

L’EI avait pris le contrôle de Sinjar en août 2014, menant une série de massacres, d’enlèvements et de viols contre la minorité yazidie, qui constituait la majorité de sa population. L’ONU avait décrit cette attaque comme une « tentative de génocide ».

De nombreuses mines ont été placées autour du site, qui abrite les restes de 123 personnes selon les témoignages de personnes ayant assisté aux exécutions, a ajouté Mahma Khalil. Les mines sont fréquemment utilisées par le groupe terroriste. Elles constituent une menace majeure même après le départ des terroristes, empêchant les déplacés de retourner chez eux.

Le charnier, situé à environ 10 kilomètres à l’ouest de Sinjar, n’a pas encore été exhumé, a précisé Mahma Khalil. Un autre charnier découvert dans la zone abriterait les corps de dizaines de femmes que l’EI aurait exécutées, selon un responsable.

Mercredi 09 décembre

Au moins huit personnes ont été tuées dans un attentat suicide perpétré par un kamikaze près d’une mosquée dans l’est de Baghdad, ont indiqué des responsables de la sécurité et des secours.

L’explosion dans le quartier Obeidi a également fait au moins 19 blessés, selon ces sources.

Vendredi 11 décembre

Un kamikaze, identifié comme Abou Ali Al-Ansari, a fait exploser son camion piégé devant le quartier général du poste-frontière de Hafr Zaouiyah dans la province irakienne d’Al-Anbar (ouest), blessant également 14 gardes.

Selon un colonel de l’armée, le kamikaze était vêtu d’un uniforme militaire orné d’un insigne de capitaine et conduisait un véhicule militaire chargé d’explosifs.

Un responsable local dans la province d’Al-Anbar a confirmé le bilan.

L’EI a revendiqué l’attaque dans un communiqué accompagné de photos, dont certaines semblent avoir été prises d’un drone.

Samedi 12 décembre

Six garde-frontières irakiens, dont un officier, ont été tués dans un attentat suicide revendiqué par le groupe terroriste État islamique (EI) à la frontière avec l’Arabie saoudite, ont annoncé des responsables.

– 2016 –

Lundi 11 janvier

Des hommes armés ont fait exploser une voiture piégée et ouvert le feu dans un quartier fréquenté de Baghdad avant de prendre des personnes en otage dans un centre commercial, faisant au moins huit morts, a indiqué la police.

Les assaillants étaient toujours en fin d’après-midi à l’intérieur du centre commercial du quartier Baghdad Al-Jadida, dans l’est de la capitale, selon un colonel de police qui a précisé qu’ils pourraient être munis de ceintures d’explosifs.

« Ils sont à l’intérieur du centre commercial Zahrat. Lorsque les forces de sécurité se sont approchées, ils ont tué trois otages », a déclaré un fonctionnaire de police. « Nous adoptons désormais une approche prudente. Nous voulons mettre fin à cette attaque avec le moins de victimes possible ».

Une source médicale a confirmé le bilan, ajoutant que 14 personnes avaient également été blessées dans l’attaque.

Le centre commercial est un bâtiment de quatre ou cinq étages dans un quartier commerçant et animé, à majorité chiite sur la rive est de la capitale irakienne.

Une grande colonne de fumée noire pouvait être observée dans le ciel, au-dessus du quartier.

Selon une source du ministère de l’Intérieur, un nombre indéterminé d’hommes armés ont ouvert le feu dans la rue après l’explosion d’une voiture piégée et ont brièvement affronté les forces de sécurité avant de pénétrer dans le centre commercial.

« Ils contrôlent totalement le centre commercial et ont des hommes sur le toit », a déclaré le responsable.

Selon la police, les forces antiterroristes des services de renseignement étaient sur place et des tireurs d’élite étaient postés dans des immeubles autour du centre.

L’attaque n’a pas été revendiquée dans l’immédiat mais une source policière a décrit les assaillants comme « vêtus à la manière de Daech (un acronyme du groupe terroriste État islamique, EI) ».

L’EI revendique régulièrement des attentats à Baghdad contre des civils chiites, une communauté – majoritaire en Irak – qu’il considère comme hérétique. L’organisation terroriste contrôle de larges pans du territoire irakien, à l’ouest et au nord de Baghdad, depuis sa fulgurante offensive lancée en 2014.

Jeudi 25 février

Neuf personnes ont été tuées à Baghdad dans un double attentat suicide perpétré contre un lieu de culte chiite et revendiqué par l’EI.

Les attaques de ce genre sont fréquentes à Baghdad.

Dimanche 28 février

Vingt-deux personnes ont été tuées dans des attentats près d’un marché dans un quartier à majorité chiite de Baghdad, selon des responsables de la sécurité et médicaux irakiens.

Ces attaques à Sadr City, les plus meurtrières dans la capitale depuis le début de l’année, ont également fait 55 blessés.

Selon les mêmes sources, au moins l’une des attaques a été déclenchée par un kamikaze.

Dimanche 06 mars

Le groupe terroriste État islamique (EI) a revendiqué l’attentat-suicide ayant fait au moins 47 morts au sud de Baghdad, en Irak.

Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, l’EI a affirmé qu’un kamikaze, présenté comme Abou Islam al-Ansari, avait fait exploser un camion piégé au niveau d’un checkpoint aux abords de la ville de Hilla.

« Les ‘Rafida’ (terme péjoratif désignant les musulmans chiites) doivent comprendre que la bataille ne fait que commencer et que le pire est encore à venir », dit le communiqué.

L’EI, organisation terroriste, multiplie les attaques contre les chiites qu’elle considère comme des hérétiques.

L’attentat qui a fait 47 morts et au moins 72 blessés est le plus meurtrier au véhicule piégé depuis le début de l’année en Irak.