Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, qui était lundi et mardi en visite officielle au Maroc, se serait excusé de ne pas accepter le doctorat ‘’Honoris Causa’’, qu’allait l’en titrer, l’université Mohammed V de Rabat, spécialement la faculté des lettres et des sciences humaines.
SCANDALE DIPLOMATIQUE AU MAROC
Ainsi, rapporte un quotidien arabophone de la place, le premier ministre turc, dont l’agenda au royaume était trop chargé pour une visite de seules 48 heures, aurait avancé comme justificatifs pour son refus, les événements intermittemment violents en cours dans son pays. Mais, les vraies causes,
selon les observateurs, Erdogan a refusé des honneurs faits à sa personne par le roi, pour lui rendre la monnaie de sa pièce…? Car Le roi du Maroc n’a pas jugé utile de le recevoir, alors c’est la réponse du berger à la bergère. En effet, le Premier ministre turc Recep Tayyib Erdogan a été froidement accueilli au Maroc, au niveau diplomatique, puisque le Roi Mohamed VI n’a pas jugé nécessaire de le recevoir, contrairement à ce qui était prévu précédemment, d’après la presse marocaine.
La visite s’est achevée et Erdogan ne s’est pas entretenu avec le roi du Maroc. Ses échanges politiques se sont limités à l’équipe gouvernementale en place, représentée par le Premier ministre, Abdelillah Benkirane, issu du PJD, parti islamiste marocain. Un autre incident est venu émailler cette visite. La Confédération générale des entreprises du Maroc (patronat) a boycotté la visite du Premier ministre turc, pourtant accompagné d’une délégation de quelque 300 hommes d’affaires. Ce boycott serait dû au fait que le patronat marocain aurait été écarté de la préparation de cette visite au profit d’un groupe d’hommes d’affaires proches du chef du gouvernement marocain. Le patronat marocain déplore le fait que ce genre de pratiques ne permette pas à leur pays de rééquilibrer la balance commerciale marocaine face au géant turc. C’est pour ces raisons que Erdogan aurait rejeté des honneurs faits à sa personne. Après un camouflet au Maroc, Erdogan serait-il bien accueilli en Tunisie
Ismain