Le tribunal criminel près la cour d’Alger a condamné le propriétaire d’une entreprise d’import export à 7 ans de prison ferme pour une fraude fiscale d’une valeur de 81 milliards de centime.
Les tenants et les aboutissants de cette affaire remontent au jour où la direction des impôts de la daïra de Sidi Mhammed a déposé plainte pour fraude fiscale à l’encontre du mis en cause dans cette affaire répondant au nom de B. Abderahmane. Le mis en cause n’est autre que le gérant d’une entreprise spécialisée dans l’importation et l’exportation du café depuis le Venezuela vers l’Algérie. Ce dernier a fondé cette entreprise en 2008 pour assurer l’importation de cette matière. Il y a lieu de souligner que l’enquête qui avait été effectuée par les services des impôts et suite à laquelle une plainte avait été déposée par les services en question a prouvé que le mis en cause dans cette affaire avait importé plus de quatre fois une très importante quantité de café depuis le Venezuela sans pour autant honorer ses engagement vis-à-vis de la fiscalité. Le représentant de la direction des impôts d’Alger a indiqué que malgré les différentes mises en demeure qu’avait reçues le mis en cause dans cette affaire, ce dernier ne c’est pas décidé à payer les impôts que lui devait l’état. Si le mis en cause dans cette affaire avait reconnu le fait qu’il ne s’est pas acquitté des impôts que lui devait l’Etat, ce dernier a indiqué que cela n’était pas de sa faute. Ce dernier a indiqué que cela était dû à la situation financière dans laquelle il s’est retrouvé après que de grandes quantités de la marchandise qu’il importait de l’Amérique latine était saisi, au niveau du port d’Alger car celle- ci avait été reconnue impropre à la consommation par les services du contrôle de la qualité du ministère du Commerce. Il a indiqué qu’il avait été victime d’un déficit financier qui l’a mis dans l’incapacité de s’acquitter de la somme de 81 milliards de centimes.
Salah Harirèche