Dans une démarche de soutien et de solidarité pour leur collègue qui comparaîtra demain, jeudi, devant la commission de discipline après sa suspension, les postiers observent, le jour même, un sit-in devant l’unité postale d’Alger-Est, selon un communiqué du Syndicat national autonome des postiers (Snap).
«Pour lui apporter notre soutien et lui exprimer notre solidarité, nous appelons à un sit-in à 13h 30 devant le siège de l’UPW d’Alger-Est le jour de sa comparution», a précisé le Snap dans le communiqué.
Toutefois, le syndicat affilié au Syndicat autonome national des personnels de l’administration publique (Snapap) a qualifié l’agissement de l’administration à l’encontre du concerné d’«acte injuste».
«Notre camarade Ammar Khodja Tarek est injustement suspendu», lit-on dans le document. Membre du Snap, Ammar Khodja a réfuté, dans une déclaration à la presse, les accusations de l’administration de son unité.
Ces reproches portant entres autres sur l’entrave du travail, l’intimidation et des manœuvres «sont infondées», s’est-il défendu.
Par ailleurs, le même syndicat tient à préciser qu’aucun mot d’ordre de grève de deux jours qui devait être entamée hier n’a été lancé par ses instances.
Et qu’il rejette toute paternité des appels à la grève lancés ces derniers jours à travers la presse nationale. Critiquant les parties qui sont derrière l’appel à la protestation à savoir le Front national pour la protection des droits et de la dignité du travailleur de la poste, le Snap qui affiche sa non-reconnaissance de cet organisme qui n’est que «virtuel» selon lui.
Le Snap a tenu à rappeler que la mise en œuvre de la feuille de route pour exiger la délivrance de son récépissé d’enregistrement, adoptée lors du dernier conseil national, se poursuit et se dit prêt à mener des actions pour faire aboutir ses droits.
Karima Adjemout
