Le siège du mouvement de redressement, sis à Drariat, a connu aujourd’hui une grande effervescence. Un rassemblement a été convoqué par celui qui se revendique encore coordinateur du FLN, pour évaluer la campagne de collecte des signatures au profit du candidat Abdelaziz Bouteflika, mais aussi pour arrêter la stratégie pour la campagne électorale.
« Tous les mouhafedh, les secrétaires de Kasma, des membres du bureau politique et du comité central, des élus locaux sont présents », explique Abderrahane Belayat. Lequel, dès l’annonce par le Premier ministre de la candidature de Bouteflika, a battu le rappel des troupes pour la collecte des signatures.
Rappelons qu’Abderrahmane Belayat et l’aile du FLN qu’il représente, n’a jamais nié son soutien à Bouteflika dans le cas où celui-ci manifesterait son intention de briguer un quatrième mandat. «Nous ne sommes pas contre le président de la République », avait-il affirmé dans un entretien accordé à l’Éconews le 14 décembre 2013. Belayat avait précisé que « si le président est en bonne santé et qu’il a l’intention de se présenter, la discussion au sein du FLN serait simple. Le soutien à Bouteflika est indiscutable. Reste à savoir s’il sera capable de diriger le pays, et cela, seul le conseil constitutionnel le dira à travers le dossier médical de Bouteflika qui sera versé au dossier de candidature.
Du côté de Saadani, pour le moment, c’est le silence radio. En attendant le rassemblement des jeunes du FLN auquel il a appelé pour le 7 mars, aucune déclaration du controversé secrétaire général n’a été faite, depuis le rappel à l’ordre des uns et des autres par le chef de l’État. D’autre part, il faut savoir que le secrétaire général de l’UNPA, reconduit dans ses fonctions aujourd’hui à l’occasion de la tenue de son septième congrès, a préféré inviter à l’ouverture Abdelaziz Belkhadem au lieu d’Amar Saadani. Pourtant, Mohamed Alioui est membre du bureau politique du FLN.
Faouzia Ababsa