L’hôtel Eriadh de Sidi Fredj a abrité aujourd’hui la création du Groupe pour la loyauté et la stabilité. Un groupe composé de 19 partis, en attendant que 7 autres les rejoignent.
Il s’agit de Taj, auquel revient cette initiative, du MJD dirigé par Chalabia Mahdjoubi, malheureuse candidate à la candidature par deux fois, et d’autres formations politiques, dont la majorité est née en 2012 après l’adoption des amendements de la loi sur les partis politiques.
A l‘unisson, ils se sont tous exprimés en faveur d’un quatrième mandat pour l’actuel président de la République car ils estiment que Abdelaziz Bouteflika incarne la stabilité du pays, dont il est le forgeron.
Dans une allocation de près d’une demi-heure, Amar Ghoul, désigné coordonnateur de ce groupe, a loué les mérites du chef de l’Etat et égrené toutes les réalisations de ces 15 dernières années qu’il a mises à son actif.
« Il n’est plus question de revenir aux années de braise et de sang », dira le président de Taj pour qui Bouteflika a réussi là où beaucoup ont échoué, à l’exemple de la réconciliation nationale. Par la grâce de laquelle, le pays a recouvré sa stabilité. Une stabilité que les évènements douloureux dans les pays arabes n’ont pas pu avoir raison d’elle, puisque l’Algérie a su s’en prémunir, selon Amar Ghoul.
Pour ce dernier, le soutien indéfectible et inconditionnel à un quatrième mandat participe de la gratitude et de la loyauté envers le président de la république pour tout ce qu’il a fait pour le pays, y compris sur le plan diplomatique.
L’orateur terminera son discours en disant que la phase de la candidature étant achevée, « il s’agit maintenant d’occuper le terrain pour récolter les signatures et entrer de plain-pied dans la campagne électorale. Il précisera toutefois que ce groupe, né officiellement aujourd’hui, n’a d’animosité envers aucun autre parti politique ou des candidats. « Ces derniers sont tous les chevaliers de l’Algérie, conclut Amar Ghoul. Lequel a réussi la prouesse de réunir des partis dont on n’entend parler que tous les cinq ans et qui pour la plupart n’ont pour base militante que leur bureau politique.
Faouzia Ababsa