Pour sécuriser le jour de l’an: 2000 policiers déployés à Oran

Pour sécuriser le jour de l’an: 2000 policiers déployés à Oran

Plus d’un célèbre pompeusement la nuit précédant le 1er janvier en déambulant dans le somptueux Front de mer, d’autres optent pour des dancings de la côte ouest.

L’avènement du Nouvel An sera hautement sécurisé. C’est ce que laisse prévoir le communiqué diffusé par la cellule de communication et des relations extérieures de la sûreté de wilaya d’Oran annonçant la mise en place d’un dispositif sécuritaire suffisamment étudié. Ce plan repose essentiellement sur la mobilisation d’un important cordon de policiers comprenant plus de 2000 hommes à placer dans tous les coins et recoins sensibles ou encore les zones susceptibles d’entacher l’entrée en vigueur du Nouvel An, 2017.

Ainsi donc, des policiers, en tenue officielle, d’autres en civil appuyés par des brigades mobiles, assumeront la sécurisation des places et des lieux publics comme la gare routière, les arrêts de bus, les mosquées, les parcs d’attractions, etc. Tel que cela vient d’être explicitée par les responsables de la cellule en charge des relations extérieures de la sûreté de wilaya, l’opération sera guidée et supervisée en la personne du chef de la sûreté de la wilaya d’Oran, Nouasri Salah.

Plus d’un célèbre pompeusement la nuit précédant le 1er janvier en déambulant dans le somptueux Front de mer, d’autres s’invitent pour des rencontres et des soirées roses et arrosées dans des restaurants du centre-ville pendant que plusieurs autres optent pour les dancings de la corniche ouest de la deuxième capitale du pays, proposant des programmes d’animations variés. D’autres, notamment des malfrats et autres bandits non moins futés, ne «chôment» pas eux durant cette nuit festive.

Ils saisissent cette opportunité pour investir la rue en procédant à des vols en agressant des fêtards noctambules, et en apostrophant les moins ingénus à l’aide d’armes blanches avant de les délester de leurs biens, téléphones portables et argent de poche. D’autres, particulièrement des jeunes imbus d’eux-mêmes et de leur agilité, s’organisent en petits groupes, occupent des coins plus ou moins isolés pour verser dans l’ivresse publique tout en se droguant publiquement et collectivement. D’autres passent à l’action en opérant des «casses», en défonçant des portières de voitures pour vider leur intérieur pendant que d’autres rendent visite à des habitations dont les occupants se font bercer par le verbe cru du raï fredonné par des raïmans et raïwomens se faisant beaux à l’occasion du Nouvel An.

Le dispositif policier mis en place par la sûreté de wilaya vient à point nommé pour juguler de tels phénomènes tout en traquant les foyers de criminalité. Un tel plan a été adopté en tant que moyen à la fois persuasif et répressif. Dans le premier cas, les policiers en tenue officielle ne laissent rien au hasard en procédant à des rondes dans des foyers susceptibles de constituer un lieu de criminalité. Descentes dans des foyers de criminalité, vérification d’identité et autres formalités policières constituent l’essentiel dudit dispositif.

L’alerte est donnée dès que la petite anomalie est signalée. Des brigades pédestres et mobilisées appuyées par des hommes en tenue civile (localement baptisés au nom de hnoucha) bouclent les lieux avant d’intervenir tout en procédant à des interpellations d’individus pris la main dans le sac ou encore d’autres faisant l’objet de recherches. Aussi, la nuit du réveillon a, dans plusieurs cas, servi d’occasion propice pour l’arrestation des malfrats recherchés croyant que «leurs péchés» seront blanchis à la faveur de la venue du père Noël.

A la minute qui suit le déclenchement d’une telle opération spéciale du 1er janvier, des cadres supérieurs de la sûreté d’Oran se livraient avec joie à de petites «balades» pédestres dans les coins et recoins de la ville auxquelles ils associent des journalistes de différents quotidiens régionaux et nationaux.