Les enseignants contractuels observeront, demain dimanche un sit-in, devant le ministère de l’éducation nationale (MEN) annexe les Annasers, selon une source proche du bureau national des enseignants contractuels.
Dénonçant le silence de la tutelle qui campe sur sa position, ce corps de l’éducation réclame des négociations avec la tutelle. Les contestataires comptent demander » l’application de la décision présidentielle portant sur leur intégration et la régularisation de leur statut « . Cette décision qui remonte au 28 mars 2011 n’a pas été mise en application par le MEN qui l’avait reconnue » regrette la même source.
Toutefois, notre source se demande sur le » Pourquoi de ce mépris à l’égard de ce droit légitime « , en ajoutant sur un ton désespéré qu’ » Aucune volonté n’est affichée de la part des responsables du ministère pour résoudre notre problème « . Rejetant cette attitude, la source dira que »
Les responsables ne prennent pas, semble-t-il, les choses au sérieux « , car au lieu d’ouvrir les portes du dialogue avec les concernés, ils préfèrent les la sourde oreille ».
Evoquant la décision du ministre portant sur le formation de certains enseignants, la source, voit que celle-ci constitue une » insulte » pour les enseignants qui exigent la suppression de la spécialité. Il est à noter que cette décision annoncée, et qui s’inscrit dans le processus des reformes scolaires, est destinée aux enseignants ayant été recrutés à des postes qui ne correspondaient pas à leurs branches de formation.
Le ministre du secteur, avait souligné que » Cette opération de réadaptation est nécessaire pour la réinsertion des concernés « .La mise en application l’année prochaine de cette décision n’a pas été du goût des enseignants. » Alors que nous exigeons notre intégration sans conditions, ils viennent (les responsables) de nous suggérer un recyclage « . « Ce n’est qu’aune autre » manoeuvre » pour que le dossier revendicatif traîne encore « , a-t-on protesté. Elle insiste dans ce cadre sur le fait que leur intégration doit être sans condition ni contrainte.
Il est à noter que 2 900 enseignants contractuels à l’échelle nationale n’ont pas été intégrés. Plusieurs mouvements de protestation ont été observés par cette catégorie pour manifester leurs doléances dont le dernier a eu lieu le 8 février dernier. Les protestataires qui avaient investi le siège de l’APN, avaient sollicité le respect de la décision présidentielle et son application dans l’immédiat par la tutelle.
Karima Adjemout