Pour réclamer l’amélioration de leurs conditions de travail, les employés de netcom menacent de recourir à la protesta

Pour réclamer l’amélioration de leurs conditions de travail, les employés de netcom menacent de recourir à la protesta

Les travailleurs du nettoiement et de l’assainissement de la wilaya d’Alger menacent de recourir à la grève pour dénoncer la non prise efficiente de leurs doléances. Un ultimatum a été donné à leur direction générale et à la wilaya d’Alger avant de mettre à exécution leur menace mardi.

Cet «ultimatum» se veut, selon les travailleurs, un «avertissement» aux responsables des deux directions qui «persistent à fermer les portes du dialogue pour discuter les points qui leur ont été soulevés en février dernier».



Les quelque 9000 employés que comptent les 14 unités de nettoiement Netcom, qui réclament l’amélioration de leur situation socioprofessionnelle et leurs conditions de travail, imputent la responsabilité de la dégradation de leur situation à la direction de wilaya d’Alger.

Ils lui reprochent, dans ce sens, sa démarche unilatérale, en les excluant des négociations. Ils se réfèrent au protocole d’accord conclu l’année dernière entre la wilaya et l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA).

En effet, les points sur lesquels les deux parties se sont entendues ne répondent pas à leurs attentes, ont-ils déploré dans un communiqué. C’est la raison pour laquelle ils demandent la révision de cet accord.

Ils citent la suppression de la retenue sur salaire de la prime d’expérience professionnelle, attribuée aux employés accumulant plus de dix ans d’expérience.

Le recours à cette «mesure» par l’administration de l’entreprise était, selon eux, la goutte qui a fait déborder le vase.

Cette décision, qu’ils considèrent comme une atteinte à leurs droits, a privé des milliers de travailleurs de leurs avantages.

Ce conflit a fait également l’objet d’un sit-in, observé vendredi devant le siège de l’UGTA où les travailleurs de Netcom ont réclamé la révision des points que contient le protocole d’accord.

Karima Adjemout