Faut-il vraiment trouver normal d’être réveillé chaque matin par des hurlements proférés du haut de la place Maurice Audin à Alger, pour entendre et se faire rappeler, chaque fois, de la parade du ‘’non au quatrième mandat de Bouteflika’’..?
Il est pourtant tout à fait possible de s’amuser sur les pages des réseaux sociaux sans pour autant déranger la population par un carnaval décidé par le clan anti-Bouteflika. Mais s’il faut à tout prix utiliser ce pseudo ‘’petit hizb de Barakat’’ porte-parole d’un candidat peureux de Bouteflika , comme instrument de manœuvre, dites bien à tous, du haut de cette placette, à travers toutes les plumes et les médias recrutés pour ce transfuge, qu’à l’intérieur de l’Algérie, il existe un peuple qui à déjà cautionné le Président sortant pour un quatrième mandat et il le cautionnera encore pour un autre mandat … Car, c’est le peuple et lui seul qui décidera de l’avenir de son Président et de son pays par la majorité de ses voix et non pas par une minorité guidée par un tel ou telle candidat .
Quand on veut être sectaire ou raciste et misogyne, il vaut mieux pour les candidats et partis hurleurs (non à la candidature de Bouteflika) de confier les rassemblements à leurs députes et militants, s’ils ont bien sûr une base militante, au lieu de tromper les jeunes Facebookeurs dans leur mesquine guerre. Placer des jeunes au devant des matraques de la police pour qu’ils en dégustent eux le fruit de ce mouvement, allongés dans les salons des hôtels, prouve le manque de courage politique de certains candidats qui veulent a tout prix s’offrir le fauteuil d’El-Mouradia après avoir été évincé de la carte politique lors de l’élection présidentielle de 2004. Le premier perdant, le mouvement Barakat, cet arbre qui cache la forêt des opposants au quatrième mandat, va partir en lambeaux, le 17 avril prochain, parce que c’est le peuple qui en a décidé ainsi. Empoisonnement de la scène politique, orpaillage et déforestation de présidentielle et rien d’autres, ce sont les nouvelles tactiques de certains candidats qui ont la trouille au ventre quand il s’agit de confronter Bouteflika. Et s’il y a besoin de confirmer cette triste réalité aux rivaux de Bouteflika, une armada de souteneurs du Chef de l’Etat pourra occuper le terrain que vous croyez détenir par un simple geste de la main de Bouteflika depuis Alger jusqu’à l’extrême sud de Tamanrasset. Nul ne peut échapper à son destin, ces politiciens qui plaident aujourd’hui le boycott et le changement, ont mangé avec le chacal et pleurent aujourd’hui avec le berger..!
Riad