Il n’y aura pas de pénurie de pain durant le Ramadhan. C’est ce qu’a réaffirmé, hier, Youcef Kalafat, président de l’Union nationale des boulangers (UNB), organisation affiliée à l’Union générale des commerçants et artisans algériens (Ugcaa).
Il a précisé que les perturbations enregistrées en ce début du mois, notamment au niveau de certaines localités de la capitale, sont conjoncturelles. M. Kalafat fera savoir que des instructions ont été données aux boulangers encore en vacances pour rouvrir leurs commerces et ce, à partir du 1er août. « Les boulangeries qui sont jusque-là fermées pour cause du congé, seront ouvertes sous peu », indique-t-il. « Pour ceux qui travaillent actuellement, il leur a été recommandé de ne prendre leur congé qu’à la fin du Ramadhan », ajoute-t-il.
Point d’inquiétude quant à la disponibilité des produits de base rentrant dans la préparation du pain, à l’image de la farine ou de la semoule. Le président de l’UNB soutient que les stocks existants sont d’une quantité suffisante. En tout état de cause, soutient le président de l’Union nationale des boulangers, « toutes les conditions sont réunies actuellement pour que le pain ne manque pas en ce mois de jeûne ».
Pour ce qui est de l’engagement de la Sonelgaz d’aider les boulangers à s’équiper de groupes électrogènes pour parer aux coupures électriques qui constituent un casse-tête pour les boulangers, M. Kalafat fait savoir que ces derniers n’ont rien reçu pour le moment.Raison pour laquelle il n’a pas manqué de qualifier ces déclarations «de promesses, sans plus». Sur ce registre, il a signalé que les boulangers ont à moult reprises sollicité le ministère du Commerce pour un règlement définitif de cette question sans pour autant arriver à une quelconque issue. Il convient de souligner que des informations circulaient ces derniers jours annonçant une éventuelle pénurie de pain pour le Ramadhan. Mais pour Youcef Kalafat, il ne s’agit que de simples rumeurs. Sauf que, selon lui, le problème pourrait surgir après le Ramadhan «si des mesures concrètes ne sont pas prises à même d’en finir définitivement d’avec les coupures électriques qui causent de sérieux préjudices aux boulangers. «Il faut le dire, les seuls perdants derrière ces coupures fréquentes, ce sont incontestablement les boulangers. Ces derniers, faute de bénéfices, seront forcés de mettre la clé sous le paillasson», a-t-il averti.
