A un peu plus d’un mois du match aller des fatidiques barrages qualificatifs à la prochaine coupe du monde au Brésil, tout le monde au niveau de la Fédération algérienne de football est concentré sur ce challenge, en particulier le président de cette instance, Mohamed Raouraoua.
En effet, l’homme fort du sport roi en Algérie veut entrer dans l’histoire en menant la sélection nationale à une deuxième qualification d’affilée pour la grande messe planétaire.
Avec un effectif remodelé et sensiblement rajeuni par rapport à celui qui avait joué la précédente coupe du monde en Afrique du Sud, les Verts ont jusque-là brillé dans les éliminatoires africaines en assurant leur qualification pour les barrages, avant même de recevoir le Mali le 10 septembre prochain pour le compte de la dernière journée du groupe H de la deuxième phase des qualifications.
Voilà un exploit qui a conforté Raouraoua dans sa nouvelle politique, qu’il a tracée conjointement avec le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic. Cela l’a également motivé à faire des pieds et des mains pour réaliser le rêve de tout un peuple.
C’est ce qui explique du reste l’intérêt particulier qu’il accorde à ce double rendez-vous d’octobre et novembre, rendez-vous que les coéquipiers du capitaine Bougherra veulent très bien négocier. Justement, pour les booster davantage, le premier responsable du football algérien ne compte pas lésiner sur les moyens.
A cet effet, on a appris d’une source autorisée à la FAF que Raouraoua a décidé de revoir à la hausse la prime de qualification au Mondial du pays de la samba. Celleci, fixée initialement à 100 000 euros, pourrait bien atteindre 150 000.
La bonne santé de la trésorerie de l’instance footballistique nationale, comme ne cesse de le rappeler Raouraoua lui-même, lui a donné ainsi des idées. Le prochain regroupement des Fennecs avant d’affronter le Mali sera une occasion d’ailleurs pour l’homme fort du football algérien d’annoncer la bonne nouvelle à ses capés.
On imagine d’ores et déjà que les camarades de Feghouli seront tout simplement doublement motivés, eux qui sont dans leur totalité bien sûr déjà avides de participer au plus grand rendez-vous footballistique de la planète, sachant que la plupart d’entre eux n’ont jamais joué un Mondial.
F. Karim