Pour Mohand Arezki Ferrad, Le maintien du Hirak est une preuve de son organisation 

Pour Mohand Arezki Ferrad, Le maintien du Hirak est une preuve de son organisation 

Dans un entretien accordé au quotidien El Khabar, Mohand Arezki Ferrad, historien, universitaire et acteur politique a considéré que les personnalités ayant répondue favorable au dialogue avec le président de la république cherchent à « éteindre la flamme du Hirak pacifique ».

En effet, Ferrad a considéré que les personnalités politique, « qui ont remis en cause le rôle du mouvement populaire, ne sont pas à la hauteur des aspirations des jeunes qui cherchent à établir un nouveau système politique, et un état civil ».

« Le maintien du mouvement populaire pendant presque un an, est une preuve de son organisation ; une organisation basée sur la communication horizontale entre les jeunes grâce aux réseaux sociaux. Et l’arrestation de certaines personnalités éminentes prouve qu’elles sont la cellule de réflexion du mouvement » affirme Mohand Arezki Ferrad.

Concernant l’oreille sourde du pouvoir face au Hirak, Ferrad considéré que « les revendications du Hirak sont claires pour les autorités, qui sont en principe de dépêcher la prise de mesures pour le calme ; la libération des détenus d’opinion ; la levée de la pression sur les marches pacifiques ; arrêter les arrestations arbitraires ; la levée de l’état de siège sur la capitale les vendredis et l’ouverture de toutes les plates formes médiatiques pour tous les algériens ».

Sur ce point, Ferrad se demande si ce n’est pas une fuite en avant du président pour gagner du temps ? ou bien c’est la politique de procrastination, qui est suivie depuis des décennies ?

Sur la question de la libération de certains détenus et pas d’autres, Mohand Arezki Ferrad avoue qu’il « ne connait pas les raisons, vu qu’il n’est pas apparenté à l’autorité. Mais il n’exclut pas la possibilité d’une volonté de division du mouvement en adoptant la politique de deviser pour régner ».