Pour maintenir le niveau de production gazière, L’Algérie opte pour des techniques spécifiques

Pour maintenir le niveau de production gazière, L’Algérie opte pour des techniques spécifiques
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Des techniques spécifiques pour maintenir le niveau de production gazière. C’est en tout cas la solution trouvée par l’Algérie pour pallier au déclin de ses gisements gaziers. Le ministre de l’Énergie et des Mines, Youcef Yousfi, qui est intervenu hier à l’occasion d’une séance plénière consacrée aux questions orales à l’Assemblée populaire nationale, a expliqué la démarche pour le gouvernement pour remédier à la baisse de la production gazière de Hassi-R’mel, considérée comme étant le plus grand champ gazier de l’Algérie.

Tout en reconnaissant le déclin de la pression du gisement, le ministre s’est cependant montré rassurant en évoquant le recours à des techniques pour maintenir un plateau de production.

Pour se faire plus précis, il indiquera en substance qu’“il est naturel que la production des gisements baisse progressivement avec le temps” avant de lancer : “Nous allons utiliser des techniques pour maintenir les niveaux d’extraction.”

Dans l’optique de pallier à la baisse de sa production, le champ de Hassi-R’mel a été renforcé par deux unités de compression en octobre dernier. Dans le même ordre d’idées, et dans l’objectif d’augmenter sa production gazière, le ministre a fait état du lancement de la construction de plusieurs unités de compression de gaz.

LG Algérie

Dans ce cadre, il précisera que le groupe Sonatrach a paraphé en octobre dernier un contrat de 668 millions de dollars avec le groupement Petrofac-Bonatti pour réaliser une unité de compression de gaz pour le champs d’Alrar dans la wilaya d’Illizi. Quatre usines de compression de gaz pour Hassi-R’mel, en somme, sont prévues par la Sonatrach.

Un deuxième champ gazier, In Salah Gaz, développé en association entre Sonatrach, le Britannique BP et le Norvégien Statoil a été également doté d’une unité de compression de gaz réalisée par le Britannique Petrofac. Le groupe algérien prévoit également une autre unité de compression de gaz pour le complexe de Tiguentourine, une joint-venture entre BP et Statoil.

N. M