Pour lutter contre la dégradation de l’environnement: Regroupement des associations à Blida

Pour lutter contre la dégradation de l’environnement: Regroupement des associations à Blida

Plusieurs associations activant dans la wilaya de Blida se sont regroupées avant-hier, pour participer à une conférence-débat sur la lutte contre toutes formes de dégradation de l’environnement.

Initié par l’Association des randonneurs et de découverte de la nature de l’Atlas blidéen (ARDNAB) et en collaboration avec la direction de la Jeunesse et des Sports, les participants sont sortis avec des recommandations qu’ils devront appliquer sur le terrain. Parmi ces recommandations, on note ce programme qui cible les écoliers où les associations devront intervenir dans les établissements scolaires afin d’apprendre et sensibiliser les élèves à protéger l’environnement  à travers le bon geste tel que le respect de la nature. On cite également la réhabilitation de la police de l’environnement qui, pour les participants, ont un grand rôle à jouer dans la protection de l’environnement en appliquant la loi qui punit les pollueurs.

Les participants ont souligné la nécessité de s’appuyer sur des techniques de pointe de la récupération et l’utilisation des déchets, que certains pays utilisent comme source de financement en créant une économie parallèle pour l’élimination des déchets.  Selon Mohamed Missoum, président de l’association ARDNAB, le rôle de la police de l’environnement est primordial dans le programme national de lutte contre la dégradation de l’environnement. “Pour pouvoir appliquer la loi relative à la protection de l’environnement, il faut passer à l’action. C’est-à-dire le pollueur, quel qu’il soit, doit être puni pour son mauvais geste. Sans l’application de la loi de la République, le programme ne pourra pas aboutir et nos enfants vont perpétuer encore ce mauvais geste qui pollue notre environnement. Donc, il est temps d’agir, car on est déjà en retard”, a estimé Mohamed Missoum en lançant un appel aux hommes d’affaires algériens pour investir dans le domaine de la récupération des déchets car, selon lui, rien ne se jette tout se récupère.

K. FAWZI