Le président Poutine a discuté vendredi de la situation en Syrie avec les membres permanents du Conseil de sécurité russe à la lumière du prochain sommet des Etats garants du processus d’Astana prévu à Sotchi le 14 février.
Le président russe, Vladimir Poutine, a déclaré qu’il était nécessaire de redoubler d’efforts pour renforcer la solution politique à la crise en Syrie et parvenir à un règlement pacifique et diplomatique d’autres conflits dans le monde, ont rapporté hier des médias locaux. «Il reste encore beaucoup à faire pour promouvoir le processus de paix en Syrie et parvenir à un règlement politique et diplomatique d’autres crises», a déclaré le président Poutine, cité par l’agence Tass, dans un message de bienvenue adressé vendredi au ministère russe des Affaires étrangères.
«Naturellement, il est nécessaire d’intensifier les efforts pour développer les processus d’intégration eurasienne et de développer les liens extérieurs de l’Union économique européenne dans la perspective de former un partenariat eurasien plus grand», a ajouté M. Poutine, selon la même source. «Les questions de maintien de la stabilité stratégique nécessitent une attention accrue, sachant qu’un défi a été mis au défi de la maîtrise des armements et des régimes de non-prolifération nucléaire», a souligne le président Poutine faisant allusion au retrait officiel des états-Unis du traité INF qui avait abolit l’usage des missiles nucléaires terrestres d’une portée de 500 à 5.500 km. «La diplomatie russe apporte aujourd’hui une contribution sérieuse aux questions de la paix, à la résolution des problèmes régionaux et mondiaux actuels et au développement de la coopération avec des partenaires étrangers», a fait observer également le chef du Kremlin.
Evoquant une situation internationale difficile, où la sécurité et l’ordre vivent des «procès sérieux», le président russe a estimé que «les diplomates ont des tâches très importantes et qu’ils doivent défendre les principes fondamentaux du droit international et le rôle central des Nations unies, de tout faire pour consolider la communauté mondiale face à la menace terroriste». Le président Poutine a discuté vendredi de la situation en Syrie avec les membres permanents du Conseil de sécurité russe à la lumière du prochain sommet des Etats garants du processus d’Astana prévu à Sotchi le 14 février. Dans le même contexte, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a réaffirmé, de son côté, «la détermination de son pays à déployer de nouveaux efforts diplomatiques pour faire avancer le processus politique en Syrie».
«Nous continuerons de contribuer au règlement pacifique de nombreuses crises, notamment en Syrie, à la réalisation d’un règlement bien établi sur la base des décisions du congrès du dialogue national syrien tenu à Sotchi il y a environ un an, à la reconstruction de la Syrie et à la création de conditions favorables pour le retour des réfugiés et déplacés syriens», a souligné M. Lavrov vendredi, lors de son discours prononcé à l’occasion de la Journée des diplomates. Le chef de la diplomatie russe a réitéré «le rejet par Moscou du langage des diktats que l’Occident tente d’utiliser dans ses relations avec la Russie sur la scène internationale».
